Tous les observateurs avisés suivent avec beaucoup d’attention, cela, depuis quelques mois, la crise scolaire inédite qui frappe le Mali déjà ébranlé depuis 2012. Leurs préoccupations est trop grande et les inquiétudes frappantes quant à la tournure que la crise scolaire a prise avec le temps, suite aux manœuvre de mains invisibles et non les moindres qui ont été enfin décelés. C’est fort de constat que la centrale syndicale du Mali, l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) drivée par M. YacoubaKatilé et son équipe ont décidé enfin de mettre sur les points sur les i afin d’éclairer la lanterne des autorités sur leur position qui n’a pas variée d’un iota et qui consiste à défendre les intérêts de tous travailleurs du Mali, sans exclusion aucun. Et « ce dossier scolaire en guise de rappel, a été bel et bien appuyé par l’UNTM et qui a abouti aux résultats que nous connaissons de nos jours. Il faut savoir que nous nous sommes fixés comme objectif en 2021, l’égalisation des grilles salariales pour toutes les catégories concernées », nous confie une voix autorisée. Votre journal a tenté de comprendre.
Après une longue tournée qui a durée des semaines et qui a permis au SG de l’UNTM M. YacoubaKatilé et sa délégation de rendre visite à la base de Kayes à Gao afin d’expliquer les acquis obtenus avec le gouvernement malien et ce qui reste à obtenir pat ces temps qui courent. C’est fort de ce constat que la centrale syndicale a adressé une correspondance au Premier Ministre.
Intitulé « des propositions de sortie de crise scolaire, de violation de liberté syndicale et du problème économique », cette correspondance en date du 12 mai dernier, démontre tous les efforts consentis par l’UNTM dans la présente crise scolaire que d’aucuns veulent faire passer comme l’empêcheur de tourner en rond. En clair, nous explique-t-on les détracteurs de l’UNTM la qualifie « d’agressions du droit à l’Education des enfants et des jeunes ».
L’intervention de l’UNTM qui a favorisé le paiement des salaires bloqués…
Selon nos informations, tout est partie du blocage des salaires des enseignants qui à travers la plateforme de syndicats n’arrivant pas à trouver de solution idoine, sans hésiter, ont fait appel une fois de plus aux services de l’UNTM dont la devise demeure : « Unité-Solidarité et Action ».Les mêmes informations font état que le SG de l’UNTM, M. YacoubaKatilé, comme d’habitude, sans hésitation et malgré une
campagne de dénigrement savamment montée contre sa centrale syndicale, a aussitôt saisi le Premier Ministre pour débloquer la situation. Les mêmes sources indiquent que pendant qu’une solution profilait à l’horizon, des manœuvres de certains leaders syndicaux de la plateforme des enseignants et non les moindresont été mené pour faire passer l’UNTM comme « le vrai blocage, l’empêcheur de tourner en rond des revendications de la plateforme de syndicats de l’Education. Ce comportement n’avait qu’un objectif, une sorte de piège pour le gouvernement avec l’application d‘abord de 20% sur les grilles salariales des enseignants en attendant d’être arrimé en 2021, aux 1200 comme certaines catégories et conformément au travail de sape de l’UNTM ».
L’UNTM et le développement des ressources humaines
En réalité, à l’UNTM leur bataille vise à « développer les ressources
humaines pour les rendre aptes à dompter le savoir, le savoir-faire, le savoir-être dans le but d’élever l’Education au rang de condition préalable à toutes les constructions de l’homme, de la famille, de la cité du progrès économique, social, politique et culturel ».En fait, précise l’UNTM dans sa correspondance adressée au PM : « Il est inadmissible dans une période où les pays africians œuvrent à l’expansion de l’école à la totalité de leurs populations scolarisables, que la Mali s’éloigne de l’extension des bienfaits de l’Education qu’Alain explique dans le sens de « former à la résistance et l’obéissance : deux vertus du citoyens par l’obéissance, il assure l’ordre, par la résistance, il assure la liberté ».
L’UNTM et la cohésion des enseignants
En clair, l’UNTM prône pour une cohésion entre enseignants pour le bonheur du peuple à travers le SNEC. « Si être enseignant, c’est jouer le rôle de transmettre des savoirs ci-dessous énumérés, d’être catalyseur d’un esprit patriotique, civique, un élément responsable de la société doté d’une conscience professionnelle, de la solidarité de génération dans les œuvres de fabrication de la qualité de vie, de bien-être pour tous, alors il n’est pas admissible, il n’est pas possible d’observer le divorce enseignant Ecole car la condition de l’école est intimement liée à celle des enseignants », précise l’UNTM sans sourciller.
L’UNTM met en garde le gouvernement tout passage brutal des dispositions…
C’est fort de constat que l’UNTM invite « le gouvernement à ne pas passer brutalement sur des dispositions fruits d’une lutte syndicale, contenues dans les Statuts particuliers autonomes ou catégoriel. Cela suppose accepter l’existence de disparités entre les fonctionnaires, même égalité de diplômes, compétence valeur de travail. Le Bureau Exécutif de l’UNTM est d’accord, mais à condition que les écarts de conditions n’altèrent pas l’égalité de chances ».
C’est fort de cette analyse que l’UNTM « autorise le SNEC ou tout autre syndicat de l’enseignement à entamer des négociations avec le gouvernement pour l’application raisonnable de l’Article 39 », dans le seul but « d’éviter toute frustration avec comme seul leitmotiv adressé aux autorités « d’étendre les résultats de ces négociations à toutes les catégories concernées ayant des dispositions similaires dans leurs statuts respectifs ».
2021, année de l’égalisation des grilles catégorielles
Pour l’UNTM : « l’année 2021 sera l’année d’une égalisation des grilles comme arrêté aussi par le Dialogue National Inclusif à condition que les catégories concernées aspirent au Statut de fonctionnaires d’Etat qui a alors sa grille et les règles de disciplines ».
Aussi, à l’UNTM, on ne se rappelle pas que la discrimination entre agents de la même fonction Publique n’a jamais été stipulée dans la Constitution.
Parlant de la liberté syndicale, l’UNTM rappelle avoir conclu des accords avec le gouvernement « pour juguler définitivement les atteintes à la liberté syndicale ».
Malheureusement déplorent les responsables de la centrale syndicale que malgré « les injonctions faites depuis plus de quatre ans par le Ministre du Travail, de la Fonction Publique, chargé des Relations avec les Institutions, il y a des récidives, des comportements difficiles à imaginer dans un Etat de Droit, dans une République, dans une démocratie. Des comportements sont le fait de cadres nommés sans posséder tout le mérite d’une telle promotion et qui sont les bénéficiaires du clientélisme, du favoritisme ».
Le Contrat à Durée Déterminé
A l’UNTM, l’on se réjouit après des années d’âpres luttes, du CDD mais surtout la liberté syndicale partout, surtout dans les mines dans la région de Kayes. En tout cas, l’UNTM reste toujours dans sa lutte contre l’anti-syndicalisme qui devra cesser avec une situation économique désastreuse.
Dénonciation de pratiques anti-productives à Karko, sukala…
L’UNTM dans cette correspondance a dénoncé des pratiques anti-productives. Mieux, sa délégation a constaté avec beaucoup d’amertume, l’arrêt de travail à l’usine de Farako à quelques encablures de Sikasso dans le cadre de son syndicalisme de développement, « exhorte le gouvernement à la négociation pour discuter des conditions de cession de Farako, à elle, à ses membres, à leur localité ».
Idem pour l’exploitation du calcaire à Kayes dans « des conditions infrahumaines, les dépassements sans limite d’extraction et d’exportation vers le Sénégal sont tels que l’on se demande si nous avons encore une souveraineté sur nos ressources où l’Union régionale de Kayes, l’UNTM, les communes rurales et Urbaines souhaitent prendre cette unité après expropriation afin qu’elle existe en harmonie avec les textes du pays ? Les discussions entre partenaires (gouvernement-syndicats-Communautés, s’imposent pour conclure les clauses d’une cession», déplore la centrale syndicale.
La situation à l’usine de Sukala S.A alertent sur une liquidation tant l’Etat s’en désintéresse, tout est fait pour bloquer le fonctionnement de l’action syndicale ».
L’UNTM défend une égalisation de grille salariale pour les catégories concernées
Enfin sur la crise scolaire, la position de l’UNTM est on ne peut plus claire et nette. « Qu’il s‘agisse de l’Ecole, des enseignants, l’Article 39, à travers le SNEC, des propositions ont été faites au gouvernement, libre à lui d’appeler qui il voudra pour négocier des accords par rapport à l’article 39, Accords dot la longévité ne saurait dépasser 2021 et l’indice plafond de 1200 », a précisé l’UNTM.
« C’est dire tout simplement que l’UNTM a été de tout temps et tout lieu, un défenseur de tous les travailleurs du Mali, sans exclusion aucun », a expliqué le SG M. YacoubaKatilé.
Mise en garde au gouvernement…
Dans ce climat délétère, l’UNTM met en garde les autorités sur « les violations répétées des libertés syndicales, l’exaspération des travailleurs face aux agissements intolérables de cadres dont la nomination n’a fait l’objet d’aucune enquête de moralité ». Certes, l’UNTM est prête à accompagner le gouvernement prône-t-elle, mais dans sa logique de syndicalisme de développement qui ne rime pas avec des nominations à l’emporte-pièce et des violations répétées des libertés syndicales.
Dans la crise scolaire actuelle, l’UNTM dans sa démarche qui est la sienne, emprunte de stratégies, n’aime pas du tape à l’œil mais applique ses textes sans dévier de sa mission. La duplicité, le faire semblant ne riment pas avec la philosophie de l‘UNTM qui connait sa force et défend légalement les droits des travailleurs du Mali.
Une fois de plus, après avoir essuyé des coups, des critiques souvent acerbe dans cette crise scolaire, l’UNTM vient de mettre les points sur les I, évitant de dévier de sa mission première car à la Bouse du Travail, le syndicalisme, ne rime pas avec la politique ; surtout avec des « hommes politiques » en mal de publicité, habitués aux coups tordus.
BokariDicko
Source: Mali Demain