Le bras de fer au parti du mythique opposant a pris fin : Araba Doumbia et ses collègues sont bannis pour leur appartenance à la majorité !
Les législatives ont laissé des traces au SADI. Alors que son président, Oumar Mariko privé du macaron parce que n’ayant pas figuré parmi les élus, c’est désormais le parti lui-même qui sera sans députés à l’Assemblée Nationale. Après plus de 13 ans de présence au palais de Bagadadji, la formation encrée à l’opposition, a décidé de limoger ses 3 députés issus des législatives 2020. Il s’agit de l’honorable Araba Doumbia et de Moussa dit Tiékoroba SANGARE ainsi que Bintou DEMBELE, dite Zébala Bintou.
Leur désormais ancienne entité partisane précise qu’à compter de la date de notification de la décision conformément aux articles 66,71, 72 du Règlement Intérieur, ils ne peuvent plus agir au nom du SADI. Cet acte est la suite du choix opéré par les élus nationaux, qui refusèrent d’être des non-inscrits, en rejoignant unilatéralement le groupe BENSO. Un cadre piloté par l’ADP-Maliba qui fut en alliance avec le SADI quand Oumar Mariko siégeait à Bagadadji.
Si le parti avait donné 48 heures pour qu’ils revoient leur copie, les parlementaires sont restés muets. Plus de 3 semaines après son rappel à l’ordre, ils sont exclus pour avoir refusé de suivre les directives du BPN. Ainsi, la formation conduite par l’homme fort de Kolondieba se retrouve sans députés à l’Assemblée nationale. Le combat se fera donc dans l’opposition extra-parlementaire où le SADI a intégré le M5-RFP de Mahmoud Dicko.
Oumar Mariko au nom du Mouvement Démocratique Populaire (MDP), a d’ailleurs fait une sortie fracassante lors de la rencontre avec la CEDEAO. Il a fustigé leur passivité alors que plusieurs des revendications de l’heure n’avait pas encore pris une ampleur incontrôlable. Les nouvelles orientations du SADI après le limogeage de ses parlementaires furent définies lors d’une retraite du parti à Niamana.
La restructuration est désormais le maître-mot !
Source: letemps