L’URD a suivi avec regret la mutinerie du 18 août 2020 qui n’est que la conséquence de la gestion chaotique du pays par le Président Ibrahim Boubacar Keïta et son régime, mutinerie qui a conduit à sa démission de toutes ses fonctions, de celle de son gouvernement ainsi que de la dissolution de l’Assemblée Nationale.
L’URD prend acte de ladite démission et de toutes ses conséquences politiques et institutionnelles.
Meurtrie l’URD n’a de cesse déploré les nombreuses victimes civiles et militaires qui tombent quotidiennement dans les régions du centre et du nord de notre pays.
Le parti est conscient que la crise multidimensionnelle que traverse notre pays a mis en péril l’unité nationale et l’intégrité territoriale, fragilisé nos institutions, et plongé les populations dans l’insécurité et la précarité.
L’URD a toujours rappelé sa vive consternation face à l’instauration d’un régime autocratique, arbitraire, répressif, attentatoire aux droits de l’Homme et aux libertés publiques : enlèvements, arrestations et détentions extrajudiciaires, tortures et traitements cruels et dégradants, chantages avilissants et menaces immorales.
Le parti déplore que Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta n’ait pas prêté une oreille attentive aux revendications légitimes du Peuple malien.
L’URD rappelle que ses militants et sympathisants doivent, en tout lieu et à tout moment, rester mobilisés pour la libération de son Président, l’honorable Soumaïla Cissé.
L’URD à ce titre invite les membres du Comité National du salut du Peuple à faire du dossier de la libération de l’honorable Soumaïla Cissé une priorité.
L’URD rappelle au CNSP que les attentes du peuple malien sont au cœur de notre engagement politique.
L’URD exprime sa disponibilité à œuvrer pour la mise en place d’institutions fortes susceptibles de mettre notre pays sur le chemin du développement et du progrès.
Bamako, le 19 août 2020
Le 1er Vice-président
Le Professeur Salikou Sanogo
Commandeur de l’Ordre National