Après avoir été séquestré à Kati pendant une semaine par des militaires putschistes, l’état de santé de l’ex-président IBK fait jaser, et soulève des interrogations.
A l’origine du renversement du pouvoir démocratique du président Ibrahim Boubacar Keita, le Comité national pour le salut du peuple est plus que jamais interpelé pour clarifier l’opinion publique nationale sur l’état de santé, de celui qui aura passé à la tête du pays pendant sept (7) bonne années, victime d’un coup d’Etat survenu le 18 août 2020.
L’ex président IBK semble être malade et aurait été admis dans une clinique à Bamako pour recevoir des soins au début de cette semaine.
Alors qu’en est-il réellement ? Le CNSP est-il au courant de la maladie de l’ex président IBK ? Pourquoi il ne lui est pas permis d’aller se soigner à l’extérieur auprès de son médecin ? Sa séquestration à Kati a-t-elle de rapport avec ce rechutement ? Pourquoi le CNSP ne communique pas là-dessus pour informer l’opinion publique ?
Ces différentes questions nous semblent être légitimes dans la mesure où seul le CNSP est, de nos jours, en mesure de facilité ou pas à IBK d’aller se soigner dans un pays de sa convenance.
Aux dernières nouvelles, nous apprenons que le président du CNSP, colonel Assimi Goïta et son adjoint Sadio Camara sont allés au chevet du Président IBK, dans une clinique à Bamako. « L’état de santé du Président IBK s’est amélioré », affirme notre source.
Le Président IBK ‘’s’est réjouit de cette visite humaniste. Il a prié pour le Mali fait des bénédictions afin que le pays puisse sortir de cette crise. Il a ensuite formulé des vœux succès aux militaires selon nos sources’’.
Les putschistes doivent faire plus d’efforts pour que le Président Kéita puisse aller se soigner hors du pays.
Ousmane Morba
Source : L’Observatoire
