Nous avons décidé de suspendre le mot d’ordre de grève pour observer l’administration pour que nos acquis puissent être une réalité. Nous ne souhaiterions pas revenir sur la table de négociation avec l’administration“, a déclaré le secrétaire général du Syndicat national de la police (Synapol), Sergent-chef Jean Antoine Samaké, membre de la Synergie des syndicats de la police nationale.
À la suite d’une réunion de conciliation entre la Direction générale de la police nationale et la Synergie des syndicats de la police nationale qui s’est tenue le 27 octobre 2020, le secrétaire général du Syndicat national de la police ( Synapol), Sergent-chef Jean Antoine Samake a organisé un point de presse le 7 novembre 2020 pour informer l’opinion nationale et internationale par rapport aux préavis du mot d’ordre de grève de la Synergie des syndicats de la police nationale déposé à la table de l’administration policière. D’entrée de jeu, le sergent-chef Jean Antoine Samake a rappelé qu’au cours de la négociation, il y a eu des points d’accords et des points désaccords. “Nous ne crions pas de victoire car les autorités s’engagent les syndicats ne parviennent pas à avoir gain de cause au Mali‘, a-t-il avertit. Pour le secrétaire général du Synapol, Jean Antoine Samake, “la Synergie des syndicats de police n’est pas d’accord à ce que les postes de responsabilité au sein du ministère de la sécurité soient donner à d’autres corps. Il est nécessaire que nos cadres puissent être nommés à ces postes de responsabilité. Nous ne voulons pas voir quelqu’un d’autre venir prendre nos postes. (…)
Par Mahamane TOURE
NOUVEL HORIZON
