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RAPPORT DE L’ONU SUR LES ENFANTS ET LE CONFLIT ARME AU MALI : 1764 violations graves des droits des enfants entre juillet 2017 et mars 2020

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Antonio Guterres Le Secrétaire général de l'ONU

Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres a rendu public le 11 novembre 2020 son rapport sur les enfants et le conflit armé au Mali, qui fait état de 1764 violations graves des droits des enfants en situation de conflit armé conformément à la Résolution 1612 de l’ONU. Le rapport couvre une période de près de 3 ans (du 1er juillet 2017 au 31 mars 2020).

Selon le rapport du secrétaire général, Antonio Guterres ,de l’Organisation des Nations unies (ONU), pendant la période de juillet 2017 à mars 2020, notre pays a enregistré 1764 cas de violations graves des droits des enfants, qui se répartissent comme suit :  « recrutement et utilisation : 513 enfants ; meurtres et mutilations : 495 enfants (306 tués, 189 mutilés) ; le viol et les autres formes de violence sexuelle : 74 enfants ; attaques contre des écoles et des hôpitaux : 216 attaques (169 écoles, 47 hôpitaux) ; enlèvement : 38 enfants ; refus de l’accès humanitaire : 425 incidents ».

Le rapport onusien fait remarquer également une forte augmentation des violations graves par rapport au précédent rapport, qui couvrait une période plus longue de trois ans et demi et au cours de laquelle 740 violations graves ont été vérifiées (contre 1 764 dans le présent rapport).

« Une augmentation importante de cinq des six violations graves, car les incidents de viol et de violence sexuelle sont sous-déclarés en raison de la sensibilité de la dénonciation de cette violation et du manque de services spécialisés pour les survivants. Le recrutement et l’utilisation d’enfants restent la violation la plus fréquente, le nombre de cas (513) ayant doublé par rapport à la période précédente. Parmi eux, 45 ont été utilisés par les FAMa dans la région de Gao, qui ont tous été libérés au début de 2020. Une forte augmentation des meurtres et des mutilations d’enfants, en particulier dans la région de Mopti. L’accès aux services de base tels que l’éducation et les soins de santé a été gravement compromis tout au long de la période, le nombre total d’attaques contre des écoles et des hôpitaux ayant augmenté de manière exponentielle », peut-on lire dans ce rapport.

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