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Brouillé avec la CSTM : Le M5 élit domicile Sogoniko

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Issa Kaou Djim, en chassant le Mouvement du 5 juin- Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) du siège de la CMAS, ne lui a pas permis de terminer agréablement l’année 2020 en savourant longuement la chute du président Ibrahim Boubacar Keïta.

Le M5 ne fut pas long à en trouver. Le siège de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM) lui a servi d’accoudoir. Pas pour longtemps, sa présence est devenue choquante, dérangeante, d’autant plus que le leader syndical est allé faire valoir ses talents au Conseil national de transition très décrié par le Mouvement. Du coup, la cohabitation est devenue impossible.  La coalition hétéroclite a pris ses cliques et claques pour migrer sous les cieux jugés plus cléments.

Jeamille Bittar, ancien président du Conseil économique et social et de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali lui a offert le gîte à Sogoniko. Cet homme d’affaires est une des figures de proue du Mouvement citoyen très proche du regretté ancien président Amadou Toumani  Touré.

 

CENI dissoute : Tardive notification

Le décret signé le 8 janvier a été notifié à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) seulement le 2 février dernier, soit plus d’un mois après.

La CENI dissoute, quel organe pour conduire les élections ? Les augures penchent pour la création d’un organe unique copié sur le modèle ghanéen.

Quid de la révision annuelle des listes électorales. Elle a été interrompue suite à une grève des administrateurs civils. La commission électorale avait en vain suggéré une révision spéciale.

Classe politique et société civile nage dans un flou artistique. Elles l’ont fait savoir récemment au cours des échanges avec les émissaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) venus évaluer les avancées enregistrées depuis le début de la période transitoire.

 

Grève des enseignants largement suivie : Sans paiement de salaire, pas de cours

Les enseignants fonctionnaires des Collectivités territoriales ont maintenu leur appel à la grève lancée le lundi 8 février. Un arrêt de travail qui va se poursuivre jusqu’au paiement intégral de leur salaire. Le mouvement de grève, survenue trois semaines après la rentrée scolaire, a été largement suivi. Les enseignants ont fondé l’espoir que l’avertissement sera entendu. Les élèves aussitôt arrivés dans les écoles sont repartis à la maison. Confrontés à la grogne, les parents d’élèves ont appelé les autorités à prendre toutes les mesures administratives nécessaires pour  y mettre un terme le plus rapidement possible.

Les écoles fondamentales sont touchées par le mouvement.

 

« Une oligarchie militaire a remplacé l’ancienne oligarchie familiale »

Dr Choguel  Kokala Maïga a brossé un bilan peu flatteur des quatre premiers mois de la transition.  Sans fards ni poudre aux yeux, le chef de file du Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR) et président du Comité stratégique du Mouvement du 5 juin  a fait un portrait des hommes qui ont entre les mains les destinées du Mali. Morceaux choisis : Nous avons une oligarchie militaire qui a remplacé l’ancienne oligarchie familiale. Elle a pris toutes les institutions en otage, viole les lois, enlève et fait séquestrer les citoyens, elle s’en prend aux plus faibles, protège les riches et les barons de l’ancien régime… Les nouvelles autorités ont échoué dans la lutte contre l’insécurité »

Rassemblées par la Rédaction

SourceL’Informateur

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