Accueil Afrique Présidentielle au Congo-Brazzaville: «paix et travail», les principales attentes dans le Pool

Présidentielle au Congo-Brazzaville: «paix et travail», les principales attentes dans le Pool

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Congo-B: fronde d'une partie de l'opposition contre les élections du 16 juillet

Région voisine de Brazzaville, le Pool a replongé dans la violence entre 2016 et 2017 à cause de la contestation des résultats de l’élection présidentielle. L’ancien chef rebelle Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi, a souhaité ce week-end que la présidentielle du 21 mars ne soit pas une occasion de réveiller les vieux démons. Les populations du Pool dans leur ensemble ont la même prière, nomment celles de Mindouli où les jeunes n’ont besoin que de travail.

Avec notre envoyé spécial à MindouliLoïcia Martial

À la place de la gare de Mindouli, avec ses bâtiments qui portent encore les stigmates de la guerre, la nuit approche. Quelques voyageurs attendent, presque sans espoir, un train qui doit les embarquer pour les localités environnantes ou jusqu’à Brazzaville. La plupart d’entre eux ont un seul sujet dans leur conversation : la présidentielle du 21 mars. Ils refusent qu’elle soit un moment d’affrontements.

« C’est ce qui s’est passé dans le Pool en 2016 était vraiment catastrophique. Je m’en souviens très bien parce que j’y étais, plus précisément à Kibouendé. L’homme du Pool ne veut plus plier ses bagages et fuir je ne sais où. Il ne réclame plus désormais que la paix », clame un cheminot sous couvert d’anonymat.

Au futur président qu’ils sont appelés à choisir, ils demandent la création d’emplois pour les jeunes qui chôment parfois avec d’importants diplômes : « Le nouveau président élu doit faire en sorte que la jeunesse du Pool puisse avoir au moins un gagne-pain. Qu’elle puisse avoir des sociétés ou des compagnies ». « Pour le président qui va passer, nous voulons premièrement la paix et deuxièmement le travail », demandent tour à tour des jeunes habitants de Mindouli.

Plusieurs dizaines d’entre eux ont été mis au chômage depuis fin 2019. La grande cimenterie du coin, à capitaux indiens et togolais, qui les employait, est totalement à l’arrêt à cause, entre autres, d’une mauvaise étude du marché, selon une autorité locale.

RFI

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