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Vie chère au Mali : Sit-in à Bamako pour la baisse drastique des prix des denrées alimentaires

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Décidés à ne pas baisser les bras, à ne pas se reposer jusqu’à ce que les prix des denrées des première nécessité, qui ont flambé de façon démesurée dans notre pays, baissent et soient à la portée du malien moyen, les militants du Front Populaire Contre la Vie Chère (FPCVC) ont organisé, le samedi 10 juillet 2021, un sit-in au Monument de la paix (en face de la Cité administrative).

Le  premier constat  à tirer  de cette sortie  du FPCVC est  que les  manifestants  étaient plus nombreux  cette  fois-ci que  lors  du  sit-in  tenu  devant  la primature la dernière fois. Résolus  à se faire entendre, la présidente du FPCVC, Mme Mariam Koné  et ses  camarades ont crié  durant  plus  d’une  heure de temps, des  slogans pour  dénoncer   la hausse des prix  des denrées alimentaires, notamment  la  viande qui est vendue à plus de 3000 FCFA le Kg dans notre Maliba, pays d’élevage.  Parmi ces slogans, on pouvait lire : « Non à L’augmentation des prix des denrées » ; « Non à la vie chère» ; «Nous avons faim» ; «17 millions de consommateurs, niet à la hausse  sur les denrées alimentaires» ; « une transition réussie équivaut à une baisse du tarif des denrées alimentaires» ; «L’augmentation arbitraire des prix est une forme d’enrichissement illicite qui doit être combattue » ; « Luttons contre l’enrichissement illicite pour renforcer  le pouvoir d’achat du Malien » ; « Il faut une gestion transparente» ;  «Non à la subvention mafieuse».

Comme  lors des précédentes sorties, dit  la présidente du FPCVC, Mme Mariam Koné, nous sortons aujourd’hui pour protester avec force  contre  la vie chère, contre  la souffrance  des populations à cause de  l’augmentation  des prix  des denrées alimentaires. Nous  sortons  pour  dire au gouvernement et à ses complices   opérateurs économiques, dit Mariam Koné, stop à la surenchère,  stop à l’enrichissement  illicite  sur le dos  des citoyens. Selon  elle, leur  combat  se situe au niveau de ce qui se  trame, fabrique, se prépare  au niveau  de  certains agents véreux de l’Etat et des grands opérateurs  économiques  sur  l’es exonérations.  «Nous voulons que  cette pratique mafieuse  cesse, que l’exonération ne soit le monopole de X ou  de Y opérateur ;  qu’elle ne soit  la vache laitière de A ou de B. Mais que le monopole  soit à tous  pour  que les prix des denrées alimentaires soient à la portée des populations».

Le porte-parole  du FPCVC, Amara Kaba Diakité,  n’a pas manqué l’occasion d’ s’interroger sur le silence des leaders politiques, religieux  sur cette vie chère qui frappe  les populations. «Où est le Chérif Bouyé de Nioro du Sahel, où est Ousmane  Madani Haïdara  du Haut conseil Islamique du Mali, où est l’imam Mahmoud Dicko; où est le cardinal Jean Zerbo, où est le révérend de l’église protestante du Mali; où sont les hommes politiques qui nous utilisent s’ils ont besoin de nous? Pourquoi ce silence  de votre part ? Pourquoi vous n’interpellez pas les autorités sur la vie chère ? », s’est interrogé avec déception, mécontentement, Amara  Kaba Diakité.  Ce boulanger dans la foulée ajoute: « La vie chère est le combat  de nous tous. Tant que nos femmes, nos filles sortent pour demander  la réduction  des prix des denrées alimentaires, nous allons sortir les accompagner, les soutenir pour ces prix soient baissés par le gouvernement. »

Hadama B. Fofana

SourceLe républicain mali

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