Un nouveau contrat social est nécessaire aujourd’hui dans ce pays. De toute façon, entre attaques terroristes et effervescence revendicative, le président IBK n’a plus d’autre choix que de s’entourer de ressources humaines à même de satisfaire les exigences de l’heure et en même temps capables de se projeter dans l’avenir. En un mot : il s’agit de donner une nouvelle impulsion à la gouvernance.
Au rythme où vont les choses avec les grèves et autres manquements, un changement de cap s’impose pour inverser la situation de doute et de lassitude qui commence à gagner une bonne partie du peuple. Un remaniement ministériel est à même de corriger les insuffisances et tares constatées dans la conduite des affaires publiques.
A l’orée de 2018, le locataire de Koulouba doit maintenant s’employer à combler les attentes légitimes de ses concitoyens. Qu’il soit candidat ou pas, l’Histoire doit retenir de lui qu’il a été in fine un président “à hauteur de souhait”. Pour satisfaire cet impératif, IBK doit privilégier les compétences, plus de justice sociale et surtout bannir l’impunité et le trafic d’influence.
L’image d’homme de parole et de rigueur, de désintéressement et de dédicace au Mali qu’il avait projetée quand il était le Premier ministre du président Alpha Oumar Konaré mérite d’être restaurée une bonne fois pour toutes.
DAK
Source: L’indicateur de renouveau