A la différence de son prédécesseur, IBK n’est pour l’heure sous la menace d’aucune procédure judiciaire de portée institutionnelle, à savoir une poursuite pour haute trahison. L’ex-président de la République pourrait être toutefois rattrapé par une action au civil sur son bien le plus précieux. Il s’agit de sa résidence cossue de Sebenikoro qui, de bonne source, n’est pas à l’abri des prétentions successorales. Le litige, s’il n’en est, proviendrait, à en croire notre source, des demi-frères du président déchu. Lesquels ont visiblement choisi la fin de son règne pour passer à l’offensive en contestant sa propriété exclusive sur un bien qu’ils mettent au compte d’un legs paternel. Il nous revient de sources concordantes que le domaine en question est effectivement enregistré à l’origine au nom de son occupant officiel, mais les autres enfants de feu Boubacar Keïta ne l’entendraient point de cette oreille. Il pourrait en résulter une saga judiciaire en perspective autour de la propriété d’une résidence dont le luxe et l’opulence suscitent tant d’envies avec les énormes investissements effectués pendant la présidence d’IBK. Un règlement du litige prendra peut-être en compte cette donne, mais ses adversaires pourrait aussi lui opposer la jouissance qu’il en fait durant tant d’années ainsi que les fortunes que le domaine lui a rapportées sous forme de frais de location en compensation de son renoncement à vivre à Koulouba.
La Rédaction
Le Témoin