Renvoyé en 2016 pour non-conformité de l’expertise médico-légale, le procès du chef de l’ex junte militaire de Kati, Amadou Aya Sanogo, et ses complices accusés dans l’assassinat des 21 bérets rouges, risque d’être renvoyé à nouveau. Car d’après nos informations, c’est seulement maintenant que le Laboratoire Charles Mérieux, aurait commencé à prélever le sang des parents des victimes, pour établir une nouvelle expertise médico-légale, devant servir de preuves au procès.
Après son renvoi en 2016 à Sikasso, le procès du général Amadou Aya Sanogo et ses 17 co-accusés dans l’affaire dite des 21 bérets rouges, était initialement prévu dans le courant, du premier trimestre de l’année 2017. Mais au regard de l’évolution des choses, le procès risque d’être renvoyé à nouveau. Car le rapport de l’expertise médico-légale dont l’établissement a été confié au Laboratoire Charles Mérieux, sera disponible avec un certain retard. De sources concordantes, nous avons appris que c’est seulement ces derniers jours que le Laboratoire Charles Mérieux aurait commencé à prélever le sang des parents des victimes, pour un éventuel test d’ADN pour chaque corps.
Pour rappel, la Cour d’assises en transport à Sikasso devant laquelle, Amadou Aya Sanogo et ses co-accusés ont comparu, a retenu les exceptions soulevées par la défense qui avait indiqué que les experts désignés n’avaient pas prêté serment devant la Cour. Et que le rapport d’expertise n’avait pas été notifié aux accusés, d’où son rejet par elle.
Et si la production du nouveau rapport d’expertise médico-légale confié au Laboratoire Charles Marieux prend du retard, on peut affirmer que le procès du général Amadou Aya Sanogo ne pourra pas reprendre de sitôt. Selon nos sources le procès ne pourra pas se tenir lors de la première session de la cour d’assises, mais lord de la seconde session qui se tiendra en juin 2017.
En attendant, conformément à certaines sources, le célèbre prisonnier partage ses journées carcérales entre le sport (football avec les gendarmes) et des réceptions d’amis et parents proches.
Bokoum Abdoul Momini
Source: Le Sursaut