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En filigrane : Dialakorobougou Les robinets à sec

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L’alimentation en eau potable de Dialakorobougou, sur l’axe Bamako – Ségou connaît des perturbations depuis plusieurs jours. Ce besoin vital est devenu une denrée rare quasiment, suscitant ainsi la colère contenue des habitants, qui se sont abstenues pour l’instant de manifester dans les rues.
Les robinets sont à sec et les responsables de la société de distribution d’eau se reposent sur leurs lauriers. Cela ne se passe en pleine chaleur infernale, et qu’adviendra-t-il en période caniculaire ?
Face à cette situation, de nombreux foyers préfèrent s’approvisionner auprès des forages privés ou carrément dans les puits dépourvus de fermeture et dont la qualité et le goût de l’eau sont sujets à caution. Le niveau de la nappe phréatique a considérablement baissé dans certains cas, d’autres puits se sont asséchés.
D’après plusieurs citoyens, l’eau du puits qui était limitée uniquement aux besoins d’arrosage des arbres ou de lessive durant la saison des pluies est devenue le breuvage par défaut. “Pour choisir, il faut que l’offre soit multiple. Les plus nantis ont recourt à l’eau minérale. Mais combien peuvent s’offrir ce luxe dans cette localité pauvre ».
Et d’ajouter : “De nombreux citoyens parcourent le plus souvent une bonne distance pour ramener de l’eau de puits.” Les résidents s’interrogent en conclusion : “Comment est-ce possible que Dialakorobougou connaisse une pénurie d’eau domestique alors qu’elle est à quelques jets de pierres du fleuve Niger ?”

Commune de Mountougoula :
Les vols de deux-roues se multiplient
Les profils les plus exposés au vol sont ceux des hommes ou des femmes généralement trentenaires voire plus, qui conduisent une moto achetée neuve, et qui roulent sur la voie à des endroits peu fréquentés le jour ou tard dans la nuit.Les vols de motos Jakarta restent un phénomène majeur dans la commune de Mountougoula : un deux-roues est subtilisé au moins tous les jours. Dans la plupart des cas, la victime fait l’objet d’un braquage avec une arme au poing ou un couteau.
Pour minimiser le risque de vol, un peu de bon sens peut aussi améliorer les choses: si on sait que l’on détient un objet convoité, tel une Jakarta, il ne faut évidemment pas circuler la nuit dans une rue sombre ou peu fréquentée ? Facile à dire qu’à faire m’opposera-t-on ! En ville comme à la campagne, nul n’est à l’abri du vol. Très fréquent en zones urbaines, nous voyons trop souvent des véhicules stationnés sans aucune autre protection que l’antivol de direction. Mais un effort est possible dans ce sens.
Une fois qu’il est volé, le deux-roues a peu de chances de refaire surface. Nombreuses personnes victimes d’un vol n’ont ainsi jamais retrouvé leur moto. Elles ont tout de même racheté un deux-roues suite au larcin. Mais peu de personnes interrogées avouent cependant avoir changé de marque de deux-roues lors du rachat, en espérant ainsi mieux se protéger du vol.Du fait que les motos Jakarta sont très économes en carburant et faciles d’entretien.

Rentrée scolaire :

La pauvreté chasse la tranquillité

Chaque année,  la rentrée est un moment important pour les enfants et leurs parents. Nouvelle classe, nouveaux professeurs, nouveaux camarades, sans oublier l’achat des fournitures. Cette année, les parents d’élèves n’ont pas préparé la rentrée des classes en toute tranquillité. Pas que les boutiques n’ont pas proposé le plus grand choix de fournitures scolaires sélectionnées pour les classes de maternelle, primaire, collège et lycée. Ou que les prix proposés ne sont pas abordables. Mais l’argent est allé en vacances. Cartables, trousses, sacs à dos et agendas scolaires devaient compléter les achats de rentrée scolaire.Beaucoup de parents se sont contentés d’acheter les cahiers et les livres, renvoyant à plus tard l’acquisition de sacs. Ceux de l’année dernière pourraient faire œuvre utile en attendant des lendemains moins arides.

Des milliers d’écoliers maliens ont repris le 1er novembre le chemin des classes dans un contexte économique défavorable et d’insécurité ayant occasionné la fermeture de milliers d’établissements d’enseignement préscolaire, primaire et secondaire dans plusieurs régions.

L’Informateur

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