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La sécurité d’abord : Les élections après

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Patrouille conjointe a pied sur les bord du fleuve niger. Jeudi 26 janvier 2017, des soldats du GTD-B Conti de l'opération barkhane et des soldats maliens du camp FAMa de Gao ainsi que des soldats de la minusca ont mené conjointement en patrouillant dans Gao. Du 23 au 27 janvier 2017, l’ensemble des forces partenaires comprenant les forces de sécurité maliennes (FDSM), les forces armées maliennes (FAMa), la mission internationale des nations unies au Mali (MINUSMA) et la Force Barkhane, ont mené ensemble une vaste opération de sécurisation de la ville de Gao. Répondant au nom de Fildjo (Coup de filet en dialecte Bambara), cette opération avait pour objectif de mettre la main sur les réseaux terroristes et leurs sympathisants en liens avec l’attentat ayant visé le camp de cantonnement du bataillon du mécanisme opérationnel de coordination (MOC) le 18 janvier dernier.. Lancée le 1er août 2014, Barkhane est une opération conduite par les forces arméees françaises. Elle vise en priorité à favoriser l'appropriation par les partenaires du G5 Sahel de la lutte contre les groupes armés terroristes (GAT), sur l'ensemble de la Bande sahélo-saharienne BSS).La notion de partenariat constitue le fondement de l'opération Barkhane. Elle structure les relations entretenues par Barkhane avec les autres forces engagées dans le processus de stabilisation du Mali : la MINUSMA, l'EUTM Mali et les Forces armées maliennes (FAMa). 4000 militaires français participent à l'opération Barkhane, depuis janvier 2013, 18 d'entre eux ont perdu la vie.

La crise ne sera pas résolue par l’organisation d’une élection sans réformes préalables d’un système politique dysfonctionnel. Dans la vie de nos concitoyens la question de la sécurité est primordiale. C’est une ressource indispensable à la vie quotidienne qui permet à l’individu et à la communauté de réaliser ses aspirations. Sur une matière aussi aride que la sécurité, le Premier ministre a brossé un tableau plein d’optimisme. Les échos de la situation sur le terrain rassurent sur les moyens engagés et le moral des troupes au combat. Les victoires se succèdent. Et Maïga en a profité pour donner des coups d’épingle à ceux qui s’accrochent à l’idée que les élections sont une panacée. « À l’élection d’IBK, on avait une insécurité résiduelle au nord du pays. Mais sept ans après, 80 % du territoire national étaient envahis par des groupes terroristes… Donc à ramener tout à des élections, c’est un faux diagnostic… C’est ainsi que nous créons les conditions pour que le président de la République qui sera élu soit à l’abri des surprises. Aussi, notre souci, c’est de faire en sorte qu’à la fin du processus de transition, qu’on organise des élections avec moins de contestations. Aussi, nous voulons réformer l’armée, résoudre les grands problèmes de sécurité, réarmer moralement et matériellement… Afin que le futur président n’ait plus qu’à s’occuper que des questions de développement ».

 

Kati et covid-19 :

 

3.000 familles reçoivent chacune 90. 000F

 

Dans le cadre de la mise en œuvre d’un dispositif renforcé d’aide sociale pour soutenir les familles touchées par la crise de la Covid-19, le gouvernement malien a apporté une aide sociale exceptionnelle dans la commune urbaine de Kati, distante de 15 km de Bamako. Sur 5 500 familles recensées, plus de 3000 disséminées à travers les douze quartiers de la ville ont reçu une enveloppe de 90. 000 F CFA chacune.

 

La pandémie de COVID-19 a bouleversé la vie des enfants et des familles. Le gouvernement a apporté des ressources nécessaires pour que les enfants restent en bonne santé, protégés, continuent d’apprendre et soutenir leurs parents.

 

Antennes Orange, Moov,Telecel :

 

Les destructions chiffrées à 1, 8 milliard

 

Selon notre confrère Jeune Afrique qui a relayé l’information,  ces trois dernières années, les raids destructeurs contre les installations (des tours télécoms la plupart du temps) ont coûté plus de 1,8 milliard de F CFA aux trois principaux opérateurs du Mali. « Chaque jour que Dieu fait, au minimum deux sites sont visés », citant une source malienne bien renseignée.

 

Couper les communications permet aux groupes jihadistes de perpétrer des raids meurtriers en toute discrétion, cela a aussi pour conséquence de paralyser l’économie et la capacité des populations à contacter leurs proches et de recevoir ou de transférer de l’argent. « Face à des gens armés de kalachnikovs, on ne peut envoyer personne pour effectuer des réparations, il y a donc des zones où l’on ne parvient pas à assurer nos services », regrette le dirigeant d’un opérateur.

 

Ainsi, le 25 janvier, en fin de journée, l’antenne Orange de Barapireli (centre du Mali, près de la frontière burkinabè) a été dynamitée par un groupe d’individus armés et à moto, coupant tout accès téléphonique et internet aux habitants. L’événement est loin d’être un cas isolé dans le pays où depuis 2018, Orange, Moov (filiale de Maroc Telecom) et Sotelma font régulièrement les frais d’attaques similaires dans le nord et au centre du pays.

L’Informateur

 

 

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