Depuis plus de 3 ans, le spectre de la violence plane sur Markala. Le comportement peu orthodoxe de Mamadou Bagayoko, chef d’antenne pêche semble être à l’origine. Ce dernier, pour le gain, est prêt à tout, même à déchirer le tissu social.
‘’Tout comme l’argent, le poisson n’aime pas le bruit’’. Pourtant le bruit, on en a suffisamment fait pour le poisson à Markala. Des bruits qui semblent être tributaires du comportement de Mamadou Bagayogo, chef d’antenne pêchent de Markala.Depuis l’arrivée de l’homme à la tête de ce service à Markala, la paix et la cohésion sociale ont été effritées entre les hommes qui ont tant cohabité ensemble sans la moindre incidence. L’application de la mise en défend du fleuve est à l’origine. Depuis belle lurette, le Bozos et les pêcheurs par hameçon font leur activité côte à côte sans le moindre problème. Mais en 2019, lorsque M. Bagayogo est arrivé à Markala, il a pris son bâton de déstabilisation en appliquant la politique de la division pour mieux régner. Pour M. Bagayogo, la mise en défend du fleuve ne se faisait pas correctement. Selon les textes qui datent de 2015, aucune activité de pêche ne doit se faire sur le fleuve. Pourtant, les pêcheurs par hameçon ne cherchent que de quoi subvenir aux besoins de leurs familles.
Informer de ce texte, les bozos ont mis une brigade pour empêcher les pêcheurs par hameçon d’exercer leur activité. Depuis lors, plusieurs tractations parfois même devant la justice sont faites entre les bozos et les pêcheurs par hameçon. Chaque année, la violence s’intensifie. Il est impératif pour le département en charge de la Pêche de prendre des dispositions. Dans notre avant dernier numéro, nous l’avons signalé. Mécontent, M. Bagayogo s’en est pris à nous. Sans argument, comme il sait tout le temps le faire, il a tenté de nous intimider. ‘’Des malédictions, des paroles mal placées sont autant de comportement que M.Bagayogo a fait montre contre nous. Lorsque nous lui avons dit d’amener des preuves contradictoires, M. Bagayogo est resté statique.
Depuis plus de 3 semaines, nous n’avions pas reçu aucun droit de réponse comme il avait promis. Un comportement qui prouve à suffisance que ce que nous avions relaté est une réalité. Mieux, depuis notre parution, les témoignages fusent de partout. Des témoignages qui mettent en exergue le comportement peu orthodoxe de M. Bagayogo. Les pêcheurs par hameçon qui aurait été arrêtés par la brigade orchestrée par M.Bagayogo sont taxés à hauteur de plusieurs billets de 10 000 FCFA (50 000 voire plus). Quelques personnes semblent sanctionnées à payer cette somme il y a de cela quelques jours.Pourtant celui qui détient cette somme va surement acheter de la viande. Par manque de moyen de se procurer de la viande ou d’acheter du poisson, on se met à pêcher par hameçon. Est-ce une autre forme d’arnaque de la part de M.Bgayogo ? Décidemment oui, surtout lorsqu’une source digne de foi révèle que Bagayogo est en train d’arnaquer au service de l’ancien chef d’antenne qui se trouve en formation actuellement. Ils se partagent les rançons comme le stipule notre source.
C’est comme une sorte de mafia qui serait organisée sur le dos de la population. ‘’Gagner de l’argent quelle que soit la manière’’, tel est le comportement on accuse M. Bagayogo. Loin d’être un cas isolé, il est taxé d’être en connivence avec certains bozos. Il se permet de pêcher dans les zones mises en défens comme nous signale notre source.
Selon ladite source, ces bozos font deux jets de filet pour lui et sa bande et un jet pour le bozo lui-même. Le hic dans cette histoire, c’est que certains étrangers ont effectué la pêche par dynamitage dans la zone mise en défens. Une pratique qui détruit et la faune et la flore. Pourtant, elle a été pratiquée au su et au vu du champion de l’application des textes. Lors de la pêche collective, la quantité de poisson était en deçà des attentes.De toutes les façons, il est important pour le département en charge de la Pêche de prendre des dispositions pour remplacer M. Bagayogo qui est accusé d’être à l’origine de l’effritement du tissu social à Markala. Une décision qui d’ailleurs est plus que jamais souhaitée à Markala.
Nous y reviendrons
Bissidi SIMPARA
Source: L’Alerte