Accueil Politique La Chicha : désormais interdit avec 6 mois de sursis !

La Chicha : désormais interdit avec 6 mois de sursis !

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Le gouvernement a interdit ‘’l’importation, la distribution, la vente et l’usage de la Chicha ou tout autre appareil similaire’’ suivant l’Arrêté interministériel N°3597/MSP/MJDH/MEF/MIC/MJSICCC-SG du 15 août 2022.

 

Selon l’article 4 de cet Arrêté, «les importateurs, les distributeurs, les propriétaires, colateurs ou gérants des bars, restaurants, night club et autres espaces dits «Chicha Clubs» ou «Chicha House» aménagés à cet effet, disposent d’un délai de 6 mois à compter de l’entrée en vigueur du présent Arrêté pour se conformer à la présente réglementation».

 

 

 

L’article 3 prévoit une série de sanctions pour les contrevenants avec des peines d’emprisonnement et des amendes.

 

 

Droits de l’homme : Alioune Tine tire la sonnette d’alarme

 

L’Expert indépendant sur la situation des droits de l’homme au Mali, Alioune Tine, a effectué une mission au Mali du 1er au 12 août dernier. Le défenseur des droits de l’homme a encore tiré la sonnette d’alarme. Dans une déclaration publiée à l’issue d’une visite de dix jours dans le pays, l’expert a noté la résurgence et la fréquence des attaques et des violences commises par des groupes extrémistes violents dans le nord du pays, dans le centre et autour de la capitale Bamako. «La détérioration de la situation sécuritaire au Mali a un impact considérable sur la protection des droits humains et la situation humanitaire », a déclaré Alioune Tine, expert indépendant des Nations unies sur la situation des droits de l’homme au Mali. «Il y a un climat délétère marqué par la suspicion et la méfiance, avec un rétrécissement continu de l’espace civique, le durcissement des autorités maliennes de transition, et un malaise qui n’épargne pas les partenaires internationaux », a-t-il ajouté.

 

La CMA dénonce un massacre à Assaylal

 

Dans son communiqué N°011/CMA/2022, «la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) enregistre jour après jour dans l’Azawad une horrible comptabilité macabre qui endeuille des communautés entières loin des feux de rampes, perpétrée par une horde de terroristes sanguinaires affiliés à l’EIGS, ciblant des populations civiles sans défense et sans distinction ». « Ainsi, après les massacres de Tessit du 7 Août courant, la même méthode est rééditée avec le massacre d’une vingtaine d’âmes ôtées à l’affection des leurs à Assaylal », précise le communiqué. Avant d’ajouter : « la CMA présente ses condoléances les plus attristées aux parents et proches éplorés par ces tragiques événements et condamne avec la dernière énergie tous actes violant la dignité humaine, de surcroît ceux qui attentent à son droit universel, celui de vivre ». Dans le même communiqué, la CMA appelle encore une fois, tous les acteurs sécuritaires à se mobiliser pour mettre terme à ces massacres d’un autre âge.

 

Un caissier de la BMS assassiné à Tombouctou

 

Après l’assassinat, le 03 Février 2020, du directeur adjoint de la BNDA de Gao, Aly Sissoko, un autre cadre de banque a été tué à Tombouctou, le 13 août 2022. Mahmoud Sidibé était caissier principal à la Banque malienne de solidarité de Tombouctou. Il a été froidement abattu par des hommes armés non identifiés. Son enterrement a eu lieu le 15 août à Baco-Djicoroni en commune V du district de Bamako.

 

Le défunt était également membre de l’Association Ançar-Dine dont le guide spirituel est Ousmane Chérif Madani Haïdara.

 

 

Source: Le Challenger

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