Selon Lassina Doumbia, le chef d’état-major général de l’armée ivoirienne, il n’y a aucune alerte, aucune mauvaise nouvelle sur la santé et les conditions de détention des 49 militaires ivoiriens qui sont détenus au Mali.
Lassina Doumbia a rencontré, le 25 août 2022, les familles des 49 soldats détenus au Mali. Au cours de la rencontre, le chef d’état-major général de l’armée ivoirienne a indiqué que « les militaires détenus au Mali vont bien et que leur moral est haut ».
« Il n’y a aucune alerte, aucune mauvaise nouvelle sur leur santé et sur leurs conditions de détention », selon Lassina Doumbia. Pour le responsable militaire ivoirien, « la décision des autorités maliennes de mettre sous mandat de dépôt les 49 soldats Ivoiriens n’a pas de conséquences sur les négociations en cours. » « Je voudrais vous rassurer que la décision du mandat de dépôt n’a aucune conséquence sur les négociations qui se poursuivent. Ne donnez pas l’occasion aux opportunistes et aux malveillants de s’en servir. Restons soudés et solidaires », a indiqué le général Lassina Doumbia.
De retour d’une mission de médiation et de facilitation auprès des autorités maliennes, l’imam Cheick Malick Konaté a aussi rassuré les ivoiriens sur le bon déroulement des négociations diplomatiques en cours, pour la libération prochaine des 49 soldats détenus au Mali. « Dans notre mission au Mali, nous avons envoyé des émissaires qui se sont entretenus avec les 49 militaires dans leur lieu de détention. Je puis assurer le peuple de Côte d’Ivoire que leurs enfants vont très bien. Ils ont le moral haut. Les rencontres que nous avons eues avec les dirigeants actuels du Mali vont produire des effets immédiats », a expliqué le leader religieux.
Pour rappel, le 10 juillet 2022, 49 soldats ivoiriens ont été arrêtés à l’aéroport de Bamako et considérés comme des mercenaires par les autorités maliennes. Une accusation que rejette Abidjan (Côte d’Ivoire) qui demande « sans délai », leur libération, soutenant que ce sont des éléments de soutien à la MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation du Mali), même si selon le porte-parole adjoint de l’ONU (Organisation des Nations Unies) Farhan Haq, les éléments interpellés « ne faisaient pas formellement partie de la Minusma ».
M.K. Diakité
Le Républicain