Pour l’exercice 2023, le budget de l’Institut National de Prévoyance Sociale est arrêté en recettes à la somme de deux cent quarante-cinq milliards huit cent treize millions six cent quatre-vingt-quatorze mille quatre cent quinze (245 813 694 415) francs CFA et en dépenses à deux cent trente milliards sept cent dix-neuf millions six cent quatre-vingt-dix-sept mille neuf cent quatre (230 719 697 904) francs CFA. Il dégage un solde d’exploitation prévisionnel de quinze milliards quatre-vingt-quatorze millions cent cinquante-un mille neuf cent soixante-quatre (15 094 151 964) francs CFA.
Comparativement à l’année dernière, cette prévision de recettes réalise une augmentation de 2,35% car en 2022, le montant était fixé à 240 174 207 743 de francs CFA.
« Les projets de budget de l’INPS et de l’AMO pour l’exercice 2023 sont élaborés dans un contexte où la reprise de l’activité économique internationale est contrariée par les conséquences du conflit en Ukraine caractérisées par une instabilité des cours mondiaux du pétrole et des produits alimentaires, en plus de la persistance de la maladie à coronavirus et ses effets néfastes ». C’est à travers cette phrase introductive que le président du conseil d’administration de l’INPS, Yacouba Katlé étale les obstacles qui émaillent le chemin des régimes de l’INPS.
Il ajoute ensuite les conséquences qui en découlent, « il en résulte une conjoncture économique internationale difficile. Si la croissance économique mondiale, révisée à 4,4% pour l’année 2022, doit s’établir à 3,8%, son impact en 2023, sur nos économies peut entraîner un choc par le ralentissement de l’économie ». Malgré cet état de fait, Katlé reste confiant « ce tableau alarmant ne doit pas nous amener à baisser la garde, avec la résilience dont nos économies ont fait preuve, l’espoir est permis en prenant en compte la reprise éventuelle de la production du coton, de céréales et de l’or où les prix mondiaux peuvent être favorables ».
Pour lui, à cela, ajoutent la reprise attendue du secteur industriel et des services, l’augmentation de la demande intérieure et la poursuite des programmes d’investissements publics. Avant d’inviter les services de l’INPS, à prendre les dispositions les plus diligentes pour amener les employeurs redevables à s’acquitter de leurs cotisations dans les meilleurs délais. Aussi, s’agissant des dépenses techniques au titre de l’exercice 2023 qui vont être de 230 719 697 904 FCFA, il invite, « la direction générale à maintenir la cadence des contrôles d’inspection et de missions d’audit, à poursuivre la mise à jour des comptes individuels des assurés, toutes choses devant permettre la maîtrise de ces charges techniques ».
Les chiffres au vert au sein de l’Institut, à ne plus en douter et l’administration a promis de se donner les moyens pour recouvrer toutes les dettes avec la bénédiction du conseil d’administration.
Une prévision de recettes au titre de l’exercice 2023 s’élève à 245 813 694 415 FCFA contre 240 174 207 743 en 2022, soit une augmentation de 2,35%. L’annonce a été faite par le président du conseil d’administration de l’INPS, Yacouba KATILÉ lors des 98ème et 99-ème session du conseil d’administration de l’Assurance Maladie Obligatoire et de l’INPS qui se sont tenus le jeudi 15 décembre 2022.
Yattara Ibrahim
L’Informateur