En ce début d’année, le président d’honneur de l’ADP MALIBA est sorti du silence. Il a invité les autorités à tenir compte des déplacés pour un cadre humanitaire adéquat afin qu’ils ne soient pas oubliés pour compte.
À ses compatriotes, le numéro 3 de Kuluba 2018 indiqua que l’avènement du nouvel an est l’occasion de formuler des vœux pour que l’année qui s’ouvre soit meilleure que la précédente.
Dans un contexte où l’insécurité a fait des ravages, l’honorable Diallo rappelle que retrouver la paix et la stabilité sont indispensables pour que notre pays connaisse l’essor économique qu’il mérite .
D’où son appel aux signataires de l’Accord d’Alger à rallier l’initiative pacifique du Pacte de stabilité, pour la mise en œuvre du DDR (Désarmement, Démobilisation et Réinsertion) tant attendu dans un Mali unifié.
Insistant sur ses actions constantes pour l’amélioration des conditions de vie des maliens à travers son sens poussé du sociale et œuvres caritatives , il a cité la Fondation MALIBA qu’il préside et qui fera objet de notre prochain décrypte du discours.
Cette entité a posé plusieurs actes à l’endroit des couches vulnérables d’une part mais aussi les sensibilités en devenir afin de prôner l’excellence : parfois Aliou Boubacar Diallo est parti en personne sur le terrain pour soutenir le pays profond.
Il a déclaré que 2022 fut une année éprouvante pour toute l’humanité et particulièrement pour les pays du Sahel déjà en proie à une crise multiforme depuis plus d’une décennie.
Mais , Aliou Boubacar Diallo se veut réaliste : le constat au Mali est malheureusement ”lourd et triste” car son speech fut l’occasion de déplorer les pertes en vies humaines civiles et militaires.
Invitant à avoir un regard sur le rétablissement des blessés et l’amélioration des conditions de vie des veuves et orphelins, il a fait cas des maliens qui ont tout perdu et poussés à quitter leurs terres. ” Que 2023 permette au Mali de voir rentrer en paix dans leurs localités respectives les déplacés et les réfugiés” ajoute le grand boss du parti de la balance.
Depuis le régime défunt et deux ans après l’avènement de la transition, les lignes ne bougent pas vraiment : les effets d’annonce sont plutôt légion.
L’ancien député de Kayes s’assume en tant que leader naturel de l’arène politique avec son dynamisme d’élu national à l’attention des préoccupations des populations.
La situation des réfugiés ne doit pas finir comme sujet de campagne et son avertissement tient la route. D’où le rappel de ses propositions faites lors de la présidentielle de 2018 qui sont toujours d’actualité, pour lutter contre la fraude électorale.
Assumant ses actions menées sur fonds personnels sans aucune participation de l’Etat, le président d’honneur rêve, d’un Mali stable dont l’intégrité territoriale est préservée ; qui convainc et rassure ses partenaires et la Communauté internationale et qui permet au pays du Diatiguiya de lever tous les fonds dont il a besoin pour financer sa sécurité et son développement durable.
On parle bien d’un Mali où réfugiés et déplacés sont de retour dans la dignité, apportant leur pierre à l’édifice national.
Keita Idrissa
