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Lutte contre la corruption: Hommage du Président Goïta aux acteurs de la Justice -Le ministre Kassogué et ses camarades sauvent la République

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Remarquable travail de la justice dans la lutte contre la corruption, paiement correct des impôts et des droits douaniers par des opérateurs économiques qui outrepassent les mesures… A sa rencontre avec les autorités coutumières, les leaders religieux et la société civile, au seuil du nouvel an, le Président de la Transition, col. Assimi Goita, s’est réjoui des efforts louables consentis dans le cadre de la lutte contre la corruption sous le leadership avéré du ministre Mamadou KassoguéDans le cadre de la lutte contre la corruption, la justice a beaucoup fait, mais, ce n’est pas fini, il reste encore beaucoup à faire », déclare Assimi Goita président de la transition rencontrant les autorités coutumières, les leaders religieux et les acteurs de la société civile lors de la présentation des vœux de nouvel an à Koulouba.

 

La nouvelle dynamique enclenchée par les autorités de la transition afin de mettre le pays sur les rails se montre de plus en plus bénéfique. Assimi Goita s’en réjouit du fait que des pratiques orthodoxes, qui faisaient perdre à l’Etat de somme colossale au profit d’une poignée de personnes haut placée dans l’administration, sont derrière nous.

 

«L’argent était partagé à un certain niveau au détriment de l’Etat. L’impôt ou des droits douaniers, que certain opérateur devait à la douane, n’était pas payer correctement. On payait tout à un seul homme, et on faisait entrer des marchandises dans le pays, sans que l’Etat ou le peuple n’en bénéficie un quelconque intérêt », révèle le Président Goïta expliquant comment ils sont parvenus à mettre fin à cette mafia.

 

« Il y a eu des avertissements fermes à ces niveaux-là ! C’est pourquoi nous avons fait 7 mois d’embargo, personne ne nous a donné de l’argent, mais nous avons payé les fonctionnaires. La lutte contre la corruption a eu des impacts positifs. Si on avait encouragé cette pratique qui était en cours, les Maliens allaient se rebeller », poursuit-il, avant d’ajouter que le gouvernement et la justice ont fait leur mieux dans la lutte contre la corruption, laquelle a permis, selon lui, de payer les fonctionnaires, acheter des aéronefs et des équipements militaires, recruter des soldats et construire des nouveaux camps.

 

Combler les attentes

 

Faut-il dire que la confiance que le Président de la transition a placé en la justice pour conduire le bateau Mali à bon port, en luttant efficacement contre des pratiques de corruption, en réparant l’injustice sociale à travers une bonne distribution de la chose judiciaire, est en passe de combler toutes les attentes, grâce au leadership avéré du patron de la Chancellerie de la justice Mamadou Kassogué.

 

On se rappelle que lors de la rentrée solennelle des cours et tribunaux 2022-2023, le Président Assimi Goita avait invité le Ministre de la justice, le Conseil supérieur de la magistrature et l’Inspection des services judiciaires à prendre désormais leurs responsabilités pour une lutte plus efficace contre la corruption ou comportement déviant l’éthique et la déontologie au sein de la justice.En plus de la mise sous mandat de dépôt de plusieurs personnalités présumées coupables de malversation financière, le ministre de la justice et des droits de l’homme s’active au renforcement des capacités des acteurs de la justice à travers un vaste projet, lancé en Octobre 2021 par l’Institut National de Formation Judiciaire (INFJ) Maitre Demba Diallo et l’Institut des Nations Unies pour la Formation et la Recherche (UNITAR).

 

Réformes majeures

 

Face aux insuffisances des textes juridiques qui entravent la bonne distribution de la justice, le ministre Kassogué a entrepris, depuis son arrivée au ministère, des réformes majeures, des tournées de prise de contact afin de s’assurer des conditions de travail de son personnel.

 

Le 16 septembre 2021, trois projets de loi sont votés par le Conseil National de la Transition (CNT) : le projet de loi modifiant la loi n°01-080 du 20 août 2001 modifiée, portant code de procédure pénale ; le projet de loi modifiant la loi n°02-54 du 16 décembre 2002 modifiée, portant statut de la magistrature et le projet de loi portant modification de la loi n°2011-37 du 15 juillet 2011 portant organisation judiciaire.

 

Ces textes ont été initiés dans le but de faire face aux insuffisances constatées dans les missions des pôles économiques institués au siège des Cours d’Appel de Bamako, de Kayes et de Mopti. Objectif : donner de la cohérence à la politique pénale, plus de visibilité aux actions qui vont être menées, aussi d’assurer la saisie des avoirs.

 

Ensuite, il y a eu l’atelier national de validation des avant-projets de loi de code pénal et code de procédure pénale, tenu du 15 au 20 août 2022, visant à souffler une nouvelle dynamique dans la procédure judiciaire.

 

En somme, nous pouvons dire sans risque de nous tromper que des résultats probants obtenus dans la lutte contre la corruption jusque-là sont à mettre à l’actif des hommes et des femmes qui animent la justice, pilier incontournable dans la réussite de la transition et baromètre de la santé du pays.

 

Ousmane A. Morba

 

Source: Le Nouveau Courrier

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