Accusé de confiscation frauduleuse de l’école publique « Doniyasso », par la juridiction compétente, Bakary Diarra s’est retourné contre deux enseignants.
Visiblement Bakary Diarra n’a pas pu digérer sa défaite face à la population de Sénou Sibiribabougou.
Il a été récemment accusé par le juge d’instruction avant d’exproprier son entreprise frauduleusement acquise par un arrêté ministériel pour cause d’utilité publique.
Dès lors, Bakary Diarra ne se fatiguera pas d’intimidations, de sacrifices et d’autres actes d’envoûtements à l’encontre des autorités concernées dans la cour de ladite école. Les choses n’ont pas marché.
Vendredi 28 Janvier dernier, mécontent de la justice rendue contre le sieur Diarra, ce dernier accompagné de certains gendarmes, auraient procédé à l’arrestation de deux enseignants en plein cours dans la salle de classe pour des motifs fallacieux.
Chose qui animé la colère des enseignants, des élèves, la jeunesse et l’ensemble de la population de Sénou, qui selon eux constitue une violation grave de la procédure en la matière
Lundi 30 Janvier dernier, une marche pacifique a été organisée paralysant toutes les activistes scolaires et commerciales dans le quartier susceptible de reconduction jusqu’à la libération totale de ces enseignants selon les manifestants.
Le syndicat des enseignants, et les agents du CAP de Sénou soucieux d’un dénouement heureux de cette crise ont aussi exigé la libération immédiate et sans condition de leurs collègues arbitrairement détenus.
Rappelons que cette école communautaire « Doniyasso », construite par le Japon, sur la demande de Comité de Gestion Scolaire (CGS) avait été confisquée par Bakary Diarra, et ses complices.
On se rappelle encore que le Mercredi 03 Octobre dernier, jour de la rentrée scolaire, en voulant écarter quelques éléments de l’école qui ne partagent pas le même avis qu’eux, le même Bakary Diarra avait porté plainte contre certains enseignants à la brigade territoriale de Kalabankoro, avant de fermer les portes de l’école aux élèves.
Cette affaire ayant été portée devant les autorités, il s’en est sorti les mains vides. Pour se venger de cette humiliation, il a orchestré l’interpellation des deux enseignants, selon une source proche du dossier.
Adama Konaté
Le SOFT