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Mali-Burkina-Niger : dix millions d’enfants ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence, selon l’Unicef

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Regard sur le monde : Les enfants de la rue, quel avenir ?

Au Sahel central (Mali, Niger, Burkina Faso), la situation des enfants est de plus en plus préoccupante à cause de l’insécurité grandissante qui sévit dans la zone depuis plus d’une dizaine d’années. Ainsi, plus de dix millions d’enfants ont besoin de toute urgence d’une aide humanitaire, en raison de l’intensification des conflits, a alerté l’Unicef dans un rapport intitulé SOS Enfants publié le vendredi 17 mars.

 

 

 

Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) tire la sonnette d’alarme sur les conditions de vie de plus en plus précaire des enfants au Sahel central. Une situation consécutive à la violence armée qui sévit dans la zone sahélienne depuis plus d’une dizaine d’années.Ils sont dix millions d’enfants vivant au Burkina Faso, au Mali et au Niger à avoir besoin de toute urgence d’une aide humanitaire, en raison de l’intensification des conflits, a alerté l’Unicef dans un rapport intitulé SOS Enfants publié le vendredi 17 mars. Un chiffre deux fois plus élevé qu’en 2020, témoignant ainsi l’augmentation de la violence en 2022 dans la région du Sahel central.

 

Alors que la menace des groupes extrémistes violents s’étend de plus en plus sur les pays côtiers comme le Togo, le Bénin ou la Côte d’Ivoire, l’Unicef s’inquiète du sort de près de quatre millions d’enfants qui sont menacés dans ces pays.

 

Selon les agences onusiennes, plus de 8.300 écoles sont fermées dans les trois pays (Burkina Faso, Mali et Niger), en raison de l’insécurité. Plus d’une école sur cinq a fermé au Burkina Faso et 30% des établissements scolaires de la région de Tillabéri au Niger ne fonctionnent plus en raison des conflits.

 

En 2022, l’intervention de l’Unicef, a permis à 1,2 million d’enfants, d’avoir accès à une éducation formelle ou non formelle, notamment à l’apprentissage préscolaire. Les interventions humanitaires restent tout de même sous-financées. Puisque l’agence onusienne chargée de la protection de l’enfant n’a reçu en 2022 qu’un tiers des 391 millions de dollars demandés pour financer ses activités dans la région. Pour 2023, elle demande 473,8 millions de dollars.

 

Abdrahamane SISSOKO

 

Source: Le Wagadu

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