Accueil NORD DU MALI Reconquête de Kidal : l’Etat malien aux antipodes de la communauté internationale

Reconquête de Kidal : l’Etat malien aux antipodes de la communauté internationale

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De virulentes menaces ou intimidations pour sonner le glas des espérances indépendantistes des mouvements armés du Nord-Mali. Voilà la première phase d’une reconquête territoriale que l’Etat Malien se retient d’opérer au moyen d’un bain de sang fratricide, tandis que dans le camp d’en face rien n’est fait pour éviter un tel scenario.

 

La vérité c’est que l’ex-puissance coloniale et son acolyte de communauté internationale ont éreinté l’Etat Malien par leur ingérence, en ne lui laissant le choix que d’adopter sa posture actuelle, à savoir : une coopération militaire avec la Russie en lieu et place d’un partenariat léonin et perfide sans l’once de considération et de sincérité.

 

Résultat : avec la coopération militaire Mali-Russie l’armée malienne semble à même de faire face avec les moyens du bord aux défis et insurmontables obstacles rencontrés dans le combat du terrorisme et sur le chemin de son redéploiement sur l’ensemble du territoire y compris Kidal.En atteste le tournant du rapport de forces entre le gouvernement malien et le trio France-communauté internationale-CMA (coordination des mouvements de l’Azawad), avec notamment la réplique des FAMa à la traditionnelle célébration de l’indépendance de l’Azawad, le 6 avril dernier, par le survol à basse altitude de la ville de Kidal et de plusieurs autres localités.

 

En tout cas au regard du mépris affiché par la coalition des groupes indépendantistes ou autonomistes du Nord à l’endroit de l’accord pour la paix d’Alger et même du pouvoir à Bamako, avec la caution apparente de la communauté internationale, le gouvernement n’a d’autre alternative que de se mettre dans la dynamique de la déclaration plus réaliste que va-t-en-guerre du jeune secrétaire parlementaire du CNT, Amadou Albert Maiga, manifestement en phase avec les aspirations d’un peuple trop longtemps muselé et pris en otage par la problématique de Kidal.

Seydou Diakité

 

Source: Le Témoin

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