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COMPETENCES ET EMPLOYABILITE DANS LES ENTREPRISES : Les conseils de Mme Béatrice Roby aux jeunes maliens

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A l’initiative de « Les Petits Stylos Fondation » avec le service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France au Mali, des jeunes étaient venus très nombreux à l’Espace Culturel Urgol café où ils ont participé à la conférence de Béatrice Roby sur le thème : « Quelles compétences développer pour devenir et rester employable ! ». La Fondatrice et Directrice de Cabinet BR Consulting, Coaching de performance et Opérationnel en entreprise, et non moins membre du Conseil des investisseurs européens au Mali a insisté sur l’idée que les jeunes doivent être des solutions pour eux-mêmes et pour les entreprises.

Dans un monde en perpétuelle évolution, dû à la technologie, la compétence est désormais de mise. Selon la conférencière Mme Roby, la maitrise de l’outil informatique s’avère incontournable. « Celui qui ne connait ni Word ni Excel doit les apprendre. La technologie avance, il faut s’adapter au contexte », a conseillé la Fondatrice et Directrice de Cabinet BR Consulting.

Aux dires de Mme Roby, les diplômes académiques seuls ne suffisent pas pour être employable dans une entreprise, « il faut apprendre à se former ». Quand on quitte les bancs, on ne sait pas travailler, c’est en faisant qu’apprendre. Car, un an après l’obtention du diplôme, ce dernier pourrait être caduc. Apprendre à apprendre devient alors une véritable compétence. « Si vous ne vous formez pas, les entreprises peuvent pas vous recruter », a déclaré cash aux jeunes la conférencière.

Mme Béatrice Roby a poursuivi que les entreprises ne recrutent pas seulement pour le travail, elles ont besoin de « l’apport » des employés, leur « créativité ». « Quand vous êtes recrutés, ayez de l’ambition, démontrez votre posture qui vous fera remarquer », a-t-elle conseillé aux jeunes.

A en croire en la conférencière, non moins membre du Conseil des investisseurs européens au Mali, il faut « avoir la vision en fixant le chemin à prendre pour atteindre ses objectifs », d’autant plus que « l’apprentissage est pour toute la vie pour être employable ».

La conférencière est formelle, « il ne sert à rien d’avoir trois, quatre, cinq diplômes de Masters, un seul suffit ». A la place d’une multitude de diplômes, Mme Roby invite les jeunes à « chercher des Certificats ».

Quid des entreprises ?

Parlant du devoir des entreprises, elles-mêmes, Mme Béatrice a expliqué aux jeunes que la formation est un investissement alors que « toute entreprise qui ne forme pas ses employés ne reste pas compétitive sur le marché ». « Les formateurs doivent être formés aussi. L’entreprise qui forme aura des collaborateurs capables de transformer et va être par conséquent performante. C’est l’Humain qui fait avancer l’entreprise et non la publicité, les affiches, les panneaux publicitaires », a fait savoir la conférencière.

Profils plus recherchés

Répondants aux préoccupations des participants, la conférence les profils les plus recherchés au Mali de nos jours sont des domaines techniques et de petits profils tels que le BTP, la maintenance, le carrelage, le garagiste, la boucherie, etc. Alors que l’expertise, la compétence et les soft skills ou “compétences générales” sont « universels », la Directrice de Cabinet BR Consulting estime que « le système LMD ne favorise pas l’employabilité », celle-ci est favorisée par la formation reçue.

Aux diplômés sans emploi, la conférencière a conseillé de prendre les petits boulots, ce qui permettra d’être employable. « Ce n’est pas étant à la maison qu’on trouve du travail, il faut la curiosité, l’adaptation. Il n’y a pas de sous métier. Montez des projets qui enrichiront vos CV. Cela vaut de l’or », a persisté Mme Roby.

Par ailleurs, avoir les compétences techniques seules ne suffisent pas, a averti la conférencière, selon laquelle « il faut la posture d’être créatif, proactif, porteur de solutions, capable de manager une équipe ». « L’entreprise d’aujourd’hui n’a plus besoin d’employé exécutant, mais d’employé développeur, créatif », a-t-elle martelé.

Etant donné que le marché du travail ne se transforme pas pour s’adapter au chômeur, « il faut oser la reconversion professionnelle », a   avisé la conférencière.

Parlant des questions terminologiques, la Directrice de Cabinet BR Consulting a explicité aux participants que quiconque est à la recherche d’emploi « n’est pas demandeur d’emploi » mais « offreur de services ou de compétences ».

Pour terminer, la Fondatrice et Directrice de Cabinet BR Consulting a fait comprendre que l’entrepreneuriat n’est pas la solution au chômage, car on a besoin aussi du salarial. Certes. Elle a néanmoins prodigué des conseils aux entrepreneurs débutants, lesquels doivent, selon elle, « se battre pour leur vision, être patients et résilients, capables de s’adapter, de former un réseau ». Aussi, l’entrepreneur doit se faire connaître.

Comme appel, Mme Béatrice Roby, membre du Conseil des investisseurs européens au Mali, conseille à l’Etat malien d’amener les universités maliennes à intégrer la pratique à la théorie.

Il faut souligner que la conférence est vivement saluée par les organisations de jeunesse et les coordinations d’organisations de jeunesse engagées avec Les Petits Stylos Fondation, initiateur des conférences. Une expérience riche et des convictions fortes qui sont des sources d’inspiration pour les jeunes.

A la suite de cette deuxième conférence du mois de juillet sur les quatre prévues, M. Lamine Savané prendra le relai le samedi 22 juillet prochain, pour parler des dangers qui menacent les jeunes.

Cyril D.

Le Soft

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