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Renforcement de l’Etat de droit : les membres du CNT s’approprient des activités du PRISM

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L’Association Malienne des Droits de l’Homme (AMDH) a organisé, mercredi 18 octobre, un atelier d’échange et de plaidoyer à l’endroit des membres du Conseil National de Transition (CNT) en faveur de la Protection des Enfants en situation de mobilité au Mali. La cérémonie d’ouverture était présidée par le 2ème Secrétaire général du CNT, Nouhoun Sarr. Lequel avaient à ses côtés, le président de l’AMDH, Me Moctar Mariko, le représentant de Caritas Suisse, Sambou Dembélé et le Directeur Pays du Conseil Danois des Réfugiés (DRC), Jean Doursounian.

L’objectif de cet atelier était d’attirer l’attention des membres du CNT sur l’ampleur de l’impact de la crise sur la protection de l’enfant notamment les enfants en situation de mobilité, a informé le président de l’AMDH, Me Moctar Mariko à l’ouverture des travaux élargis aux agents de l’administration publique et la Police nationale. Poursuivant que l’activité s’inscrit dans le cadre du Projet de Protection, Promotion et Respect du Droit des enfants en mobilité (PRISM) financé par Caritas-suisse en collaboration avec DRC. Il s’agit à travers le Projet de renforcer la protection, la promotion et le respect des droits des enfants en situation de mobilité au Mali par l’engagement de la société civile.

Selon Me Moctar Mariko, le Mali est à l’avant-garde du combat pour la protection et le droit des enfants. Puisqu’il a déjà ratifié la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) de l’ONU, la convention de l’OIT sur le travail des enfants. Ainsi, il a invité les participants à promouvoir davantage la Protection des droits des enfants.

Pour Sambou Dembélé de Caritas Suisse, le Mali est un pays de forte tradition migratoire, à la fois un pays de départ, de transit et de destination des migrants. Les enfants et les jeunes représentent une grande partie de ces flux migratoires dont les facteurs sont divers et variés. Il s’agit entre autres, la pauvreté, le chômage, les problèmes environnementaux, la tradition culturelle de la migration.

A ses dires, la crise multidimensionnelle que traverse le Mali depuis 2012 a provoqué d’importants déplacements de populations à l’intérieur du territoire et vers certains pays frontaliers (Burkina Faso, Mauritanie, Niger). Les enfants de moins de 18 ans représentent plus de la moitié des 375 539 personnes déplacés internes (PDI) recensées en avril 2023 (rapport DTM). D’où l’engagement de Caritas suisse lead du consortium composé de DRC, AMDH et ATDED, a lancé officiellement en juillet 2022, le projet « Protection, Promotion et Respect des Droits des Enfants en situation de Mobilité sur la route Bamako, Sévaré et Gao (PRISM) » pour une durée de 30 mois après une phase pilote mise en œuvre par DRC d’août 2021 à juin 2022 sur l’axe Bamako-Sévaré. Ce projet, a-t-il fait remarquer cible tous les enfants en situation de mobilité de 0 à 17 ans sans distinction de statut migratoire (migrant, réfugié, demandeur d’asile, PDI).

Auparavant, le 2ème Secrétaire parlementaire du CNT, Nouhoun Sarr ainsi que le président de la commission des lois du CNT, Souleymane Dé, ont rappelé les différentes conventions que le Mali a souscrit, avant de réitérer de leur accompagnement pour l’atteinte des objectifs du PRISM pour l’intérêt général des enfants.

Oumar BARRY

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