Non inquiété jusqu’ici, de nombreux cadres du ministère des Transports traînant des casseroles sont dans le viseur du juge anticorruption. La justice a été saisie par le Vérificateur général pour traquer les auteurs de malversations au ministère des Transports. De 2015 à 2020, les chantiers routiers ont été utilisés à des fins personnelles Les faits transmis à la justice sont relatifs notamment au payement, par le DFM du ministère chargé des routes, d’un marché de travaux non enregistrés pour un montant de 1 079 949 658 FCFA. Il y a également le règlement par le DFM du ministère chargé des routes de marchés sans la perception de la redevance de régulation pour un montant de 1 069 437
792 FCFA.
Le rapport du vérificateur révèle aussi la minoration de droits d’enregistrement par le Chef de la Division Recette de la Direction des Moyennes Entreprises d’un marché pour un montant de 49 980 000 FCFA. La vérification de la gestion des marchés de construction, de réhabilitation et de contrôle des routes a fait ressortir des irrégularités administratives et financières d’importance majeure qui ont terni la régularité et la sincérité des opérations de passation, d’exécution et de règlement des marchés de construction, de réhabilitation, des études et des contrôles des routes.Ils sont condamnés à faire face à la rigueur de la justice sous la houlette de Mahamadou Kassogué, le ministre de tutelle. La lutte implacable que ce dernier mène contre le délinquant financier est sans précédent. De mémoire de Maliens, on n’a jamais vu autant de fonctionnaires corrompus comparaitre devant les tribunaux. Kassogué n’est pas du genre à tergiverser. Pour venir à bout de la grande corruption, il a entamé des réformes pour enlever les obstacles. Ainsi, le fonctionnaire reconnu coupable est condamné à livrer tous ses biens pour rembourser le préjudice subi par l’Etat.
Source : Ciwara Info