Dès sa signature en 2015 l’accord avait été conçu comme une camisole de force que l’Etat malien a porté sous la pression du médiateur algérien et de la communauté internationale. Cet accord était devenu au fil du temps un honteux instrument de chantage au
En effet, le gouvernement malien a décidé, le 26 janvier 2024, de mettre fin à l’accord d’Alger, avec ” effet immédiat “.
Dans deux communiqués le gouvernement a fourni les explications de cette importante décision qui marque un tournant décisif dans l’évolution de la situation au nord du Mali et de la relation entre le Mali et l’Algérie, pays médiateur et parrain de l’accord.
Pourquoi cette décision de Bamako ?suivantes pour dénoncer l’accord d’Alger : « le changement de posture de certains groupes signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, devenus des acteurs terroristes et poursuivis par la justice malienne, après avoir commis et revendiqué des actes terroristes ; l’incapacité de la médiation internationale à assurer le respect des obligations incombant aux groupes armés signataire… ; les actes d’hostilité et d’instrumentalisation de l’Accord de la part des Autorités algériennes… ».
Logiquement, au regard des actes posés par certains groupes signataires et leur parrain algérien, Bamako a donc décidé de mettre fin à l’Asccord d’Alger. Et du coup, cet accord devient caduc.
C H Sylla
Source : L’Aube