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Situation sécuritaire : Les Fama occupent le terrain et sont déterminées à réduire l’ennemi à néant

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Sur la scène internationale, en ce moment, le Mali fait beaucoup jaser et ce n’est pas du tout jazzy. Parce que la diplomatie n’est pas du jazz, les questions sécuritaires liées à la vie des populations et la protection de leurs biens et de leur personne sont au diapason des enjeux mondiaux actuels en matière de paix et de risques de guerre planétaire accrus. Cela s’explique facilement au Mali.

Comme on peut le constater, au même moment où les Fama crient victoire sur des fronts où les combats font rage avec les groupes armés terroristes, la diplomatie mauritanienne s’active merveilleusement pour entrer dans le concert des nations opposées à la junte militaire malienne et aux exactions des forces de défense et de sécurité sur leur territoire. L’entité en question serait-elle un pays conquis qui manifesterait des velléités de révolte face à l’occupant ? Ce n’est ni le cas ni le cas du Mali, qui a fini d’épouser les contours du droit humanitaire international pour s’en tenir rien qu’aux lois de la guerre. Ce qui veut dire, qu’effectivement, l’Armée malienne est en pleine guerre sur plusieurs fronts intérieurs et extérieurs, frontaliers et territoriaux. D’ailleurs, comme la plupart des Pays du Sahel et du Monde entier, si l’on se réfère à l’aperçu global sur la carte des territoires en guerre ou en conflit à la date du jour.

 

Des États du Sahel (AES) qui surveillent comme du lait sur le feu toutes démarches au sein du Conseil de sécurité

armés de l’armée régulière, savent de quoi ils ont porté le nom dans cette dernière décennie, pour ne pas éprouver un sursaut d’orgueil et montrer à la face du monde qu’ils sont tout autant capables de manier les armes que de gouverner avec sagesse et pondération les hommes de la communauté des hommes et leurs cités. Si des partis politiques s’y suffisent également au plan civil, au plan économique et culturel, il n’est pas permis à d’autres étrangers de venir désormais s’ingérer, s’immiscer librement, gratuitement, dans les affaires intérieures du Mali et des Maliens. De par le dialogue inter-Maliens qui a supplanté les Accords d’Alger & et 2. Ni la Cedeao et ses instances, ni l’Union européenne, encore moins l’Algérie ou la Mauritanie. L’Onu et la république sœur de Côte d’Ivoire, n’en parlons même pas ! Et exit France !

Mettre fin à l’insécurité et contribuer à reconstruire un Mali nouveau transformé en havre de paix en ayant fini avec la lutte contre le terrorisme est le sacerdoce du métier de militaire. Ces braves hommes et femmes en tenue ont survécu, ont approché la mort, ont été attaqués et ont patienté de longues années avant que leur mission ne passe pour prioritaire aujourd’hui. Il leur reste de relever le défi de l’organisation des élections qui sont en instance, pour que le concept de Mali Kura démarre avec la réalité du pouvoir légitime et populaire transmis à un des futurs prochains nombreux candidats gagnant à l’élection présidentielle de fin 2024 ou début 2025. (C’est une prédiction, ce n’est pas officiel).

Ce n’est qu’à ce moment que les Maliennes et Maliens pourront être fiers des FaMa, qui auront été passées à toutes les sauces, ferrées dans une attente de longue haleine, avant cette reconnaissance tardive de certains des Maliens (pas tous). Parce que la défense de la Patrie mérite toutes les attentions, et bien plus. Que des milliers de fils tombent sous les balles ennemies. Ce qu’aucun Malien ne souhaite, a fortiori se voir prendre en otage dans un bus de transport attaqué sur son parcours. D’où la création de la Force d’intervention rapide des armées (Fira) arrive à son heure, pour sécuriser le centre et tranquilliser les populations de la zone de Bandiagagra. On n’est plus en 2012 avec l’opération Serval, ni en 2016, quand Barkhane s’opposait à l’entrée des FaMa à Kidal et stoppait toutes velléités de sévir contre les assaillants terroristes, triés à la volée pour les éliminer, quand le gros du lot est entretenu et entraîné par des légionnaires, formateurs et sergent-recruteurs, à prix coûtant. En conclusion, «les militaires maliens, conscients de la complexité et du caractère asymétrique de la guerre contre le terrorisme, font preuve d’audace, de détermination et de résilience dans leur combat pour ramener la paix dans leur pays.».

Khaly-Moustapha LEYE

Source : L’Aube

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