Accueil Le Monde Joe Biden : «Donald Trump n’acceptera pas le résultat des élections».

Joe Biden : «Donald Trump n’acceptera pas le résultat des élections».

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TOPSHOT - US President Joe Biden speaks about his Investing in America agenda, at Gateway Technical College in Sturtevant, Wisconsin, on May 8, 2024. Biden is highlighting a major investment by Microsoft in Racine, Wisconsin, a city on the shores of Lake Michigan, as part of the president's plan of "growing the economy from the middle-out and bottom-up," the White House said. (Photo by Mandel NGAN / AFP)

Le président démocrate a estimé que son rival républicain ne se satisfera pas du scrutin s’il perd la présidentielle, une semaine après que Donald Trump a justement laissé entendre qu’il pourrait ne pas reconnaître le résultat des urnes.

« Ce type n’est pas un partisan de la démocratie ». Partant du principe qu’il gagnerait la présidentielle de novembre, Joe Biden a assuré mercredi que son rival républicain Donald Trump « n’accepterait pas » le résultat de l’élection, comme pour celle de 2020. Une saillie lancée une semaine après une interview de son rival, dans laquelle celui-ci évoque la possibilité de « se battre pour le bien du pays », si l’élection n’est pas conduite « de manière honnête ».

« Il pourrait ne pas accepter le résultat de l’élection. Je vous assure qu’il ne l’acceptera pas » et c’est « dangereux », a dit le président américain dans un entretien à CNN. « Ce n’est pas possible d’aimer son pays seulement lorsqu’on gagne », a encore déclaré le démocrate de 81 ans.« Combien de procédures judiciaires a-t-il perdues ? »

Donald Trump n’a jamais concédé sa défaite face à Joe Biden lors de la présidentielle de 2020. Ses partisans, convaincus de sa victoire, avaient attaqué le siège du Congrès américain dans un chaos inimaginable. L’ex-président est poursuivi pour son rôle dans cet assaut, et pour avoir tenté d’inverser les résultats du dernier scrutin présidentiel, notamment dans l’État de Géorgie.

« Combien de procédures judiciaires a-t-il perdues ? », a insisté Joe Biden, en référence aux tentatives de son rival pour contester certains décomptes locaux. « Ce type n’est pas un partisan de la démocratie », a-t-il encore lancé.

 

La semaine passée, Donald Trump avait refusé de s’engager explicitement à reconnaître le résultat de son match retour face à Joe Biden. « Si tout est conduit de manière honnête, j’accepterai volontiers les résultats », avait-il déclaré, interrogé par le Milwaukee Journal Sentinel. « Mais si ce n’est pas le cas, alors il faudra se battre pour le bien du pays. » Dans un autre échange, il s’était aussi montré très évasif sur la possibilité de violences politiques dans la foulée du scrutin de novembre : « Si nous ne gagnons pas, vous savez, cela dépend », avait-il lancé.

« Pour la faire courte : Donald Trump représente un danger pour notre Constitution et pour la démocratie », avait déjà réagi un porte-parole de l’équipe de campagne de Joe Biden.

« Content de la trajectoire de la campagne »

Dans l’interview à CNN, Joe Biden s’en est pris également au bilan économique de son rival républicain. Donald Trump « n’a jamais réussi à créer d’emplois, alors que je n’ai jamais échoué. J’ai créé 15 millions d’emplois », a-t-il avancé, interrogé sur les enquêtes d’opinion selon lesquelles les Américains font davantage confiance à son adversaire en matière économique. « Notre économie est la plus solide du monde », a-t-il encore déclaré.

Joe Biden a par ailleurs assuré que l’ancien président démocrate Barack Obama, impliqué dans sa campagne, lui avait conseillé de « continuer à faire » ce qu’il faisait déjà. La presse américaine avait fait part récemment de réserves supposées de l’ex-dirigeant sur la campagne menée par son ancien vice-président, que les sondages donnent au coude à coude avec Donald Trump dans les intentions de vote, voire distancé dans certains États décisifs.

 

« Je suis content de la trajectoire de la campagne », a assuré le président américain, vantant les efforts déployés sur le terrain par ses équipes de campagne pour atteindre les électeurs « en frappant aux portes », « à l’ancienne ». « La plupart des gens ne vont se concentrer et prendre leur décision que cet automne », a-t-il aussi avancé.

 

Le président américain a par ailleurs affirmé, comme il le fait souvent, que lors des sommets internationaux auxquels il participe, la majorité des dirigeants étrangers lui disent : « Vous devez gagner ».

 

………Le Parisien

 

Source : Le Parisien

 

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