Burkina Faso pourraient s’isoler au plan politique et diplomatique sur la scène internationale dans la mesure où ils ne pourront plus bénéficier d’un soutien de bloc.
« Ce retrait affecterait les conditions de voyage et d’immigration des citoyens de l’AES, car ils auront désormais des démarches à mener en vue de l’obtention d’un visa avant de voyager dans les autres États membres de la CEDEAO. Les ressortissants des trois pays vont devoir cesser d’utiliser le passeport biométrique et la carte d’identité nationale de la CEDEAO », a-t-il annoncé.
La désintégration n’est pas aussi sans conséquence au plan économique et financier. En effet, le retrait des membres de l’AES pourrait entrainer l’arrêt ou la suspension de tous les projets et programmes mis en œuvre par la CEDEAO dont la valeur est estimée à plus de 500 millions de dollars. En termes d’emploi, ce sont 130 personnes des trois pays qui vont rendre le tablier.
PAR SABA BALLO
Source : Info Matin