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Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale : «Que personne n’ait l’arrogance de penser qu’elle est la seule voie de solution !»

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Lors du Panel sur l’Alliance des Etats du sahel dans le cadre du Forum de Cran Montana le 27 juin 2024, cette déclaration du chef de la diplomatie malienne s’est concrétisée par le divorce avec la Cédéao. Dans une vidéo de six minutes, il exprime la détermination des fondateurs de l’Aes à ne pas céder aux chantages et leur volonté de coopérer avec les pays de la Cédéao après la rupture.

Le Mali, le Burkina Faso et le Niger ne sont plus membres de la CEDEAO depuis le 29 janvier 2025. Cette séparation entre les membres de l’Alliance des Etats du sahel et la Communauté économique et douanière des Etats de l’Afrique de l’Ouest n’est nullement une rupture diplomatique et de partenariat avec les Etats de la sous-région, selon le ministre Abdoulaye Diop. Le chef de la diplomatie malienne rappelle la nécessité pour les pays de maintenir les relations séculaires qui existent entre les peuples, avant la création des organisations «Puisque nos pays ont existé avant la création de ces organisations, il y aura des modalités de coopération bilatérale entre les Etats.», espère-t-il.

Dans ce divorce, la question économique occupe une place importante, compte tenu de la situation géographique défavorable des Etats de l’Aes, marquée par leur continentalité. Pour le ministre, la continentalité n’est pas seulement un handicap mais aussi une opportunité dont ils peuvent profiter en établissant des solutions d’Etat à Etat avec leurs frères et voisins, parce que les intérêts sont liés.Il estime que «l’enclavement n’est pas une condamnation à mort. Si un pays côtier peut se taper la poitrine, c’est qu’il y a des pays enclavés en face qui sont ses clients ».Défense, développement et diplomatie

Alors nous pouvons dire que les efforts ont porté leurs fruits avec la rupture consommée depuis le 29 janvier avec comme objectifs en trois D : Défense, développement et diplomatie. Mais il reste à voir la concrétisation de ces objectifs pour répondre aux questions sécuritaire, économique et de développement auxquelles ils sont confrontés, surtout dans un contexte géopolitique mondial très complexe.

Broulaye Koné

Source : Le Challenger

 

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