“Ce dernier pourrait être perçu comme un signe de rupture ou de divergence au sein de l’organisation”, explique à Sputnik Afrique Abdoul Diallo, analyste malien.
“La CEDEAO, déjà sous influence de puissances étrangères, pourrait être amenée à réévaluer ses priorités et ses politiques face à des alliances régionales comme l’AES”, estime-t-il.
Selon lui, l’AES “pourrait redéfinir les rapports de force dans la région” en limitant l’influence de puissances occidentales en matière de sécurité et d’économie.
Et de marteler: “La création de la Confédération des États du Sahel met en évidence l’échec de la CEDEAO”.
En l’absence de changement, l’avenir de l’organisation régionale pourrait être compromis, soutient M.Diallo.
“Je crois que bientôt, ce sera la fin de cette CEDEAO, à moins qu’on ne revoit le mécanisme en place, pour recréer également une autre CEDEAO qui est différente de celle-ci”, souligne-t-il.
Source: https://fr.sputniknews.africa/