certaines parties du pays. Une situation qui porte beaucoup de préjudices sur leur activité. Du coup, ils se trouvent obligés de s’approvisionner dans des zones où les prix du bétail sont exorbitants. S’y ajoute la cherté des sacs des aliments bétails.
Selon Kandjoura Cissé du ‘’Grabal’’ de Sabalibougou, malgré qu’il arrive à vendre quelques moutons, il pense que les prix des moutons cette année sont largement en dessus de la bourse de la plupart des clients. A cause de cette situation, dira-t-il, beaucoup de vendeurs préfèrent aller tenter leur chance dans des pays voisins, parce que dans ces pays les gens achètent sans discuter beaucoup et leurs éleveurs gagnent beaucoup. « C’est vrai que c’est difficile dans le pays, mais nous aussi on est affecté par la même situation, après avoir investi nos sous dans l’acquisition, l’alimentation et le transport des moutons. Donc, on ne peut pas diminuer le prix de mouton », a-t-il dit. Pour lui, le site, Grabal de Sabalibougou est l’un des plus prisés à Bamako lors des fêtes, mais cette année, on dirait que les choses ne vont pas bien et qu’il espère que cette situation change d’ici au jour de la fête.
Pour Cheick Tamboura, client venu acheter un mouton à Sabalbougou, la hausse des prix de moutons est due à l’agissement des coxeurs (intermédiaires). Il dira que beaucoup de vendeurs sont des coxeurs, ils partent acheter des bêtes dans les régions et venir doubler le prix ici. Ce qui explique la cherté du prix des moutons. « Seul l’Etat peut nous aider dans cette situation. Il faut que les autorités mettent des politiques en place pour que les Maliens aient des bêtes à moindre coût », a-t-il soutenu. Que cela est possible parce que c’est nous qui livrons beaucoup de pays voisins en moutons. En raison de cela, que leur prix de moutons ne doit pas être de même qu’ici. « Ce n’est pas normal du tout », a-t-il rouspété.
Adama Tounkara
Source : Le Sursaut