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Gouvernement : Chassé de la défense, Tiéman signe son retour

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Gouvernement Chassé défense, Tiéman signe son retour

Anciennement ministre de la défense, Tiéman Hubert Coulibaly signe son retour dans la nouvelle équipe gouvernementale formée le mardi dernier. Au vu du bilan catastrophique de Tiéman à la tête du département de la Défense, les critiques fusent partout pour dénoncer son retour. Aussi, nombreux sont les observateurs à s’interroger. Mais, la réponse semble vite trouvée par certains. Ceux-ci estiment que Tièman H Coulibaly revient dans le gouvernement précisément à l’administration territoriale, dans la perspective de l’élection présidentielle de 2018. En clair, ce politique et courtisan parmi les courtisans, serait rappelé pour baliser le terrain à une réélection de son mentor. Sinon rien ne justifie ce choix ! Surtout pas le bilan de Tièman au ministère de la défense. Là, après des bavures (successives) assimilables à des fautes graves, notamment le carnage de Nampala et les attaques meurtrières dans la région de Mopti, IBK a été obligé de se débarrasser  de son ministre de la défense qui perdait pieds.

Aussi, la gestion financière et les attributions de marché à des sociétés de la place, faisaient beaucoup de bruits au sein de la grande muette.

Gouvernement :

Ben Kattra : récompensé pour service rendu ?

Depuis des mois, les deux principaux responsables de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm), Yacouba Katilé et Mahamoud Ben Kattra, sont au centre d’accusations et de soupçons. Ils sont notamment soupçonnés de s’être alliés au pouvoir et d’avoir mis l’Untm sous les bottes du régime. Pour de nombreux syndicalistes, Katilé et Ben Kattra ne pensent plus aux travailleurs. Avec le remaniement ministériel, les choses sont désormais claires pour Mahamoud Ben Kattra, nommé ministre de l’emploi et de la formation professionnelle. Récompense du mérite ou pour service rendu ?

 Education :

Grosse menace sur  l’année scolaire

Les syndicats de l’éducation ont entamé le lundi 10 avril dernier, une grève générale de deux semaines. Le mouvement touche l’ensemble des établissements primaires et secondaires.

Mais les syndicalistes n’entendent pas se limiter là. En effet, dans une lettre circulaire qu’ils viennent d’adresser à leur base, ils informent qu’un nouveau préavis de 15 jours « soient 360 heures » reconductibles, sera déposé dans les prochains jours. En outre, ces syndicats envisagent l’organisation d’assemblée générale à travers le pays afin d’informer et de sensibiliser les militants sur le « boycott éventuel des examens de fin d’année 2017 ». C’est dire que l’année scolaire est sérieusement menacée…

Enseignement supérieur :

Le point de non-retour ?

Au niveau de l’enseignement supérieur, la situation ne s’améliore guère. En effet, cet ordre est paralysé, depuis le mardi 5 avril dernier, à cause d’une grève illimitée décrétée par le syndicat national de l’enseignement supérieur (Synesup). A en croire certains membres de ce syndicat, aucune négociation n’est engagée entre le gouvernement et le Synesup. Dès lors, le syndicat est prêt à poursuivre la grève jusqu’à la satisfaction de ses doléances.

Koulouba :

La colère des étudiants en médecine

Hier, les hauteurs de la colline du Point G ont connu un moment de tension entre des étudiants de l’école de médecine et la police. En effet, un groupe d’étudiants, excédés par la grève des professeurs, a décidé de se faire entendre. Ainsi, les manifestants ont décidé de rallier Koulouba pour exprimer leur colère. Mais, le commissariat du 8è arrondissement, chargé de ce secteur et d’autres unités de police (appelées en renfort) ont dispersé cette manifestation.

Nouveau gouvernement

La CMA dit Non !

Pour couronner (définitivement ?) la conférence d’entente nationale, le président Ibrahim Boubacar Keïta, voulait coûte que coûte, obtenir l’entrée de la coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) dans la nouvelle équipe gouvernementale.

Mais faute d’entente lors de la consultation, la CMA a finalement décidé de ne pas « prendre place dans le train » gouvernemental.

Question : Y aura-t-il encore un remaniement avant la fin du mandat d’IBK, dans une quinzaine de mois ? Dans un régime où le pilotage à vue est la règle, rien n’est moins sûr !

Une épidémie de méningite fait 55 victimes au Niger :

Comme chaque année à cette période, le Niger fait face depuis quelques temps à une épidémie de méningite dont le bilan ne fait que s’alourdir.

Au 28 mars dernier, six régions du pays étaient touchées à savoir : Tahoua, Tillabéry, Dosso, Maradi, Zinder et Niamey.

Au total 921 cas dont 55 décès, soit une létalité de 6%, ont été enregistrés depuis le début de l’année par les autorités sanitaires, selon les statistiques établies par le ministère de la Santé publique, l’OMS et le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) au Niger.

Cette situation au Niger voisin est préoccupante d’autant qu’avec la grève illimitée du personnel de la santé, toutes les campagnes de vaccination sont arrêtées au Mali.

Gouvernement Chassé défense, Tiéman signe son retour

La Rédaction

Source: L’Aube

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