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Le nord bascule (à nouveau) dans la violence : Silence des autorités maliennes

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Récemment, un ministre d’un pays voisin n’a pas hésité à pointer du doigt le Mali, dont la situation sécuritaire inquiète de plus en plus de nombreux dirigeants de la sous-région.

En effet, le nord, malgré la signature de l’accord de paix, est le théâtre d’attaques meurtrières  contre les forces armées et les forces onusiennes. Pis, le climat d’insécurité gagne le centre du pays avec la présence de groupuscules armés…

Mais, à Bamako, le pouvoir en place, au lieu de prendre la mesure des menaces, s’enferme dans un silence qui en dit long sur son incapacité à faire face à la situation. « Aujourd’hui, une bonne partie des régions de Ségou et de Mopti échappe au contrôle de l’Etat. C’est pourquoi de nombreux les administrateurs locaux ont déserté les localités à cause du climat d’insécurité… », affirme un vieux notable de Mopti basé à Bamako.

Ayant échoué à pacifier le nord du Mali, le pouvoir d’IBK assiste à la perte d’une grande partie du centre, sans pipé mot.

Insécurité   :

Nara sous la menace des terroristes

Depuis quelques jours, une bande de terroristes, lourdement armés, exerce une forte pression  sur les localités de Nara et Banamba. Dans cette zone, les populations ne dorment plus que d’un œil à cause de la présence de cette bande qui serait dirigée par l’ex colonel (déserteur) Bamoussa Diarra, un ancien compagnon d’Ibrahim Ag Bahanga et auteur de plusieurs attaques, dont celle de Nampala, l’année dernière. Là, plusieurs soldats avaient été tués par la bande à Bamoussa. Selon certaines sources, l’armée a dépêché à Nara des renforts afin de parer à toutes éventualités. Malheureusement, cette mission est tombée dans un embuscade, le mardi dernier, au terme de cette mission…

 

Embuscade contre l’armée :

Lourd bilan entre Diabaly et Nampala

Un  convoi de ravitaillement de l’armée est tombé dans une embuscade, le mardi 02 mai  2017, entre Diabaly et Nampala, dans le centre du pays.

Le convoi appartenait au Groupement Tactique inter-Armée (Gtia) « BALAZAN ». L’attaque a été perpétrée aux environs de 13H lorsque le Gtia était de retour d’une mission de défense à Nara. C’est là que le convoi est tombé dans une embuscade à Dogofri à une trentaine de kilomètre de Nampala. Le bilan officiel est de 09 morts, 05 blessés et une dizaine de portés disparus. Deux véhicules ont été détruits et un autre emporté. Les blessés ont été rapatriés à Ségou ainsi que les corps des soldats.

L’attaque n’a pas été revendiqué mais les réseaux sociaux avaient donné l’alerte, il y  une semaine, de la présence de plusieurs dizaines de terroristes lourdement armés dans les environs de Nara, Nampala et Dioura.

 

Réforme du Budget –Programme

Les ministres se préparent…

Le Mali doit passer à ce mode de gestion des finances publiques l’année prochaine. Les membres du gouvernement se préparent déjà à son opérationnalisation.

Le Premier ministre, Abdoulaye Idrissa Maïga a présidé samedi dernier, à la Direction du contrôle général des services publics à l’ACI 2000 à l’ouverture du séminaire gouvernemental sur la mise en œuvre de la réforme du budget-programmes. C’était en présence des membres du gouvernement, des responsables des services financiers et de nombreux autres invités.

C’est le 1er janvier 2018 que notre pays passera de manière effective au mode budget-programmes. Ce nouveau cadre de gestion introduit un certain nombre d’innovations sur le plan budgétaire et comptable. Ces innovations portent, entre autres, sur le principe de la sincérité budgétaire, la démarche de performance dans la gestion budgétaire, la déconcentration de l’ordonnancement des crédits budgétaires pour son exécution, la gestion budgétaire par le responsable de programme, qui en est désormais la clé de voûte.

Deux interventions ont marqué l’ouverture des travaux de la rencontre. Prenant en premier la parole, le ministre de l’Économie et des Finances, Dr Boubou Cissé, a indiqué que l’arrimage du système de gestion des finances publiques, adoptant la démarche de la gestion axée sur les résultats, aux meilleurs standards internationaux qu’est le budget-programmes, n’est pas une entreprise facile. Selon lui, cela justifie la nécessité d’impliquer les acteurs (décideurs, gestionnaires, politiques, contrôleurs, citoyens, etc) au processus de mise en œuvre du nouveau système de gestion budgétaire afin de développer les synergies nécessaires à une application réussie de la réforme. Ouvrant les travaux du séminaire, le Premier ministre a déclaré que la préparation et l’exécution du budget 2018 marquent une étape majeure dans la réalisation de nos engagements communautaires en matière de gestion des finances publiques et de développement économique. « La préparation et l’exécution constituent le gage d’une meilleure gouvernance, car nous donnons ainsi les moyens de mettre en exergue la performance de différents responsables de programmes sur la base d’indicateurs objectivement vérifiables », a ajouté Abdoulaye Idrissa Maïga.

La Rédaction

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Source: L’Aube

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