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Révision constitutionnelle en cours : IBK, Manassa Dagnoko, Kassoum Tapo, Tiéman Hubert Coulibaly, Zoumana N’Tji Doumbia et Bocary Tréta vont-ils être les démolisseurs de la démocratie malienne ?

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IBK président de la république du Mali
Révision constitutionnelle  cours  IBK Manassa Dagnoko Kassoum Tapo Tiéman Hubert Coulibaly Zoumana N’Tji Doumbia  Bocary Tréta  démolisseurs  démocratie malienne 

A 23 jours de la date fatidique du referendum du 9 juillet, les débats font toujours rage entre les partisans du OUI  et ceux du NON. Pour arriver au referendum, le projet de texte a suivi des étapes parmi lesquelles, il y a son élaboration par un groupe d’experts, avant d’être soumis au gouvernement pour adoption en conseil des ministres. Cette étape franchie, le texte a été soumis aux élus de la nation. Adopté à 111 voix pour et 35 contre, le projet de loi de révision a enfin été envoyé à la Cour Constitutionnelle pour avis de conformité avec la loi fondamentale. Après son avis favorable, l’ultime étape est le referendum du 9 juillet 2017. 

Les véritables artisans du projet constitutionnel sont le Président IBK lui-même, le Président de la Cour Constitutionnelle, Manassa Dagnoko, le Ministre des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat, Kassoum Tapo, le Ministre de l’Administration Territoriale, Tiéman Hubert Coulibaly, le Président de la Commission lois à l’Assemblée Nationale, Zoumana N’Tji Doumbia et le Président du RPM, Bocary Tréta. A ceux-ci on peut ajouter, l’ensemble des députés de la Majorité et certains partis de la mouvance présidentielle. Comment ces six personnalités sont-elles impliquées dans ce projet de révision ?

IBK : sous la pression de la Communauté internationale et des groupes armés, après la lenteur constatée dans l’application de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation, il a fini par céder en mettant en place un groupe d’experts qui a concocté un document  à la hâte, sans un large consensus et dont certaines parties font l’objet  de polémique. Aujourd’hui face à l’offensive de ses opposants qui pensent à tort ou à raison que cette Constitution est anti-démocratique,  gagnera-t-il son pari ?

Manassa Dagnoko : l’espoir des opposants à la révision reposait sur la Cour constitutionnelle pour dire le droit relatif à l’article 118 de l’ancienne constitution. Au lieu de cela, Mme Dagnoko et ses collègues ont plutôt aidé le gouvernement à corriger les erreurs et à faire des petites observations pour son harmonisation. Cette pionnière du combat pour la démocratie a-t-elle mordu à l’hameçon du pouvoir ?

Me Kassoum Tapo : nommé pour donner un coup de pouce au projet chancelant, Me Tapo, obnubilé par les délices du pouvoir a jeté l’anathème sur le projet de constitution sous ATT. Il ajoutera en disant que la présente révision constitutionnelle est une exigence de la Communauté Internationale. Les  observations faites par les opposants sont donc nulles et de nul effet, pour lui. Le Mali n’est-il pas souverain pour pouvoir dire non, quand il le faut, à la communauté internationale ?

Tiéman Hubert Coulibaly : le ministre de l’administration territoriale ne semble pas préoccupé par la fait qu’une bonne partie du territoire national ne participera pas au referendum parce que échappant au contrôle de l’Administration. Pourtant, il affirme sans sourciller que son département est fin prêt pour la bonne tenue du referendum. Son seul intérêt résiderait-il dans l’organisation matérielle de ce scrutin, un marché qui se chiffre  à plusieurs milliards de F CFA?

Zoumana N’Tji Doumbia : le président de la commission Lois à l’Assemblée Nationale, en réponse à la question de savoir si la tenue du referendum, dans les conditions actuelles, ne viole pas l’article 118, M. Doumbia a  répondu par la négative et a ajouté que si violation il y a,  c’est la majorité et l’opposition qui l’ont commise ensemble. Entend-il par-là que la Loi fondamentale peut-être foulée aux pieds, sans coup férir, pourvu que la classe politique s’entende pour le faire ?

Bocary Tréta : le président du RPM reste égal à lui-même. Il est passé maître dans l’art des déclarations en l’emporte pièces, sans mesurer leurs conséquences. C’est au moment où les opposants  à la révision constitutionnelle s’organisent et multiplient les actions pour dire non, que Bocari Tréta affirme sans ambages que le peuple se prononcera largement pour le oui. Le hic est qu’il n’a jamais avancé des arguments solides et fuit même les débats avec l’opposition. Pense-t-il que le contexte et les conditions sont réunis pour organiser les élections référendaires sur toute l’étendue du territoire ?

     Youssouf Sissoko

youssouf@journalinfosept.com

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Source: Info-Sept

8 Commentaires

  1. Aujourd’hui au Mali il ne faut pas contester parce que les autres contestent .Aussi pour contester il faut avoir faire quelque chose pour le pays mais qu’est ce que l’opposition a pu faire pour réduire la souffrance de la population ?rien .Mais ils ont toujours des propositions pour instaurer le désordre dans le pays .C’est dans le désordre qu’ils en profite pour voler l’argent du contribuable .Il faut qu’il sache que le mali a changé ainsi que sa population .Donc le 09 juillet prochain nous irons répondre joué notre rôle de patriote en votant massivement oui oui oui oui oui.

  2. Entre la mauvaise foi des rebelles et la soif de pouvoir des opposants maliens qui rendent très difficile l’application de l’accord de paix le président IBK n’abdiquera pas. C’est pourquoi on l’appelle kankeletigui dans ce pays. Il est le même homme qui veut un lendemain meilleur pour ce pays. C’est pourquoi il se donne tout ce mal. Les gens qui ne veulent pas le voir réussir sont les ennemis de ce pays. Car s’il échoue c’est tout le Mali qui aura échoué.

  3. Le Mali traverse des moments difficiles du fait de la crise 2012 et épris de paix doit voter OUI et ne pas se prêter a la politique d’intérêt de ces personnes malintentionnées. Nous devons aider le président dans sa quête de paix. Ceux qui sont au nord sont aussi maliens alors votons OUI pour la réunification de notre pays

  4. Une constitution n’appartient pas à une personne. Il faut apporter des modifications pour que la loi organique soit en phase avec les réalités du moment. On ne va pas rester sur la même constitution pour toujours. Les temps changent et les lois doivent évoluées avec. Pour ceux qui trouvent que cela est un problème, ils peuvent aller vivre dans la jungle. Là-bas il n’y a pas de lois à modifier.

  5. Un pays qui a de l’ambition se donne un appareil judiciaire à la mesure de cette ambition. La constitution étant la mère loi doit subir une amélioration dans son contenu. Les institutions doivent être plus fortes C’est le but de la révision constitutionnelle pour des gens qui veulent bien comprendre.

  6. Le gouvernement est juste dans sa volonté de réviser la constitution par le souci de corriger des lacunes et des insuffisances de la constitution de 1992. Mais bien entendu les politiques vont s’en servir comme fonds de commerce politique. Notamment l’opposition malienne qui bat de l’aile actuellement. La révision constitutionnelle est une nouvelle occasion pour cette irresponsable opposition pour espérer avoir l’estime des maliens. Mais on connait la tactique. Cette révision de constitutionnelle va se faire comme tout ce que ces irresponsables ont pu critiquer dans ce pays.

  7. Est ce une démocratie si une partie du pays est marginalisée. Nous devons cesser avec les anciens systemes qui ne sont plus d’actualités. Nous avons besoin de paix dans ce pays.

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