Depuis que les syndicats signataires du 15 octobre ont lancé un préavis de 48 heures prévu pour les 2 et 3 novembre prochain, le secrétaire général du Syndicat national de l’éducation et de la culture (SNEC), Mahouloud Ben Katra ne cesse de faire des sorties médiatiques pour inviter ses militants, s’ils existent encore, à ne pas observer le mot d’ordre de grève.
En effet, dans un premier temps, Il a fait circuler un avis laconique dans lequel il précise à ses adeptes que le préavis de grève ne concerne pas le SNEC. Et de les appeler à la vigilance et à rester mobiliser derrière le BEN/SNEC. Cet avis a été affiché dans presque tous les services de l’éducation. Comme cela ne suffit pas, il a déposé des communiqués dans plusieurs radios de la place appelant les enseignants à ne pas observer le mot d’ordre de grève prévu pour les 2 et 3 novembre prochain. Que se cache-t-il derrière les agissements peu orthodoxes du premier responsable du SNEC ?
La multiplicité et la cohabitation syndicales enseigne le respect mutuel entre tous les syndicats. Il convient de noter que cette grève aura le mérite de déterminer ce que vaut réellement le SNEC dans le paysage syndical au Mali. Certains observateurs expliquent ses agissements par cet état de fait. De leur analyse, cela fait plus de deux décennies que le SNEC n’a pas déposé de préavis de grève.
Pour d’autres, le syndicat dirigé par Mahouloud Ben Katra n’est que l’image de lui-même. Car, disent-ils, la coalition des syndicats de l’éducation permet de dévoiler le mystère autour du SNEC, un syndicat presque squelettique. Les prochains jours nous édifieront sur le poids réel du SNEC et les vraies intentions de son secrétaire général, Mahouloud Ben Katia.
Par:Le Pays
