L’l’Institut National de prévoyance sociale (INPS) connait une des pires crises de gestion de son histoire. Car de mémoire d’homme, à l’INPS jamais la structure n’a connu une gestion aussi calamiteuse que sous l’actuel DG, monsieur Bréhima Noumoussa Diarra qui se livre à des pratiques scandaleuses. En effet, la structure est devenue une vache laitière pour le DG.
L’homme se livre aujourd’hui à une véritable pratique de népotisme. Il rançonne directeurs régionaux et fournisseurs du service. Selon nos sources, le DG se livre aujourd’hui à une véritable prévarication. Il n’a peur de rien, car dit-il, quand on a le privilège de déjeuner avec le Premier Ministre, on a peur ni d’un ministre ni d’un conseil d’administration, nous a confié un de ses proches collaborateurs.
De bonnes sources, le DG s’octroie un salaire mensuel de 13 millions de francs CFA et ordonne un virement bancaire de plus d’un milliard et demi (1.500.000.000) de francs CFA au profit d’un de ses ex collaborateurs comme droit de départ à la retraite au mépris de toutes les bonnes règles en la matière. M. Bréhima Noumoussa Diallo se tape un montant de 82 millions de francs comme allocation de congé des années 2013 et 2014 et refuse pendant ce temps de verser pour d’autres. Il nous est également revenu qu’il a payé une voiture de 39 millions de francs CFA, en toute impunité. Alors qu’il y a si peu, avant sa nomination, monsieur Diallo habitait à Sikoroni dans une maison inachevée.
Pour service rendu, Il a ordonné la falsification (pour lui maintenir le plus longtemps possible en activité pour leur sale bésogne) de l’acte de naissance de monsieur Seydou Siaka Diarra, actuel DGA et ex DR de Kayes. En effet, sur tous les anciens journaux de l’INPS, monsieur Diarra est né en 1954 et non 1964. C’est ce dernier qui lui donnait des paquets d’argent, des dizaines de millions de nos francs, dans des cartons à savon et le chauffeur du DG partait récupérer même à des heures impossibles. Selon une autre source, le DG Diallo ne rate aucune occasion pour faire sortir de l’argent afin d’avoir sa part du gâteau.
L’INPS loue l’ex immeuble de l’ECOBANK à 800 millions de francs par an pour une durée de trois ans. Sur les 800 millions, le DG a une commission de 300 millions par an. Et pourtant, le service possède un immeuble inhabité au centre commercial. Au même moment, il ordonne le décaissement pour l’achat d’un terrain vierge à usage d’habitation à Bamako d’une valeur de 1 milliard de francs CFA. Comme si tout cela ne suffisait pas, il attribue presque tous les marchés du service à Niaré froid et à l’entreprise COMACO contre payement d’une forte commission.
A noter que COMACO est une société écran appartenant au propriétaire de Niaré froid qui n’est autre qu’un ami du DG, Bréhima Noumoussa Diallo. Cela au mépris de toutes les règles en la matière. C’est cette entreprise qui a le marché de construction de tous les bâtiments de l’INPS tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de Bamako. N’y’a-t-il pas d’autres entreprises au Mali ? Et pourtant si ce service est bien géré, il peut rapporter des bénéfices énormes à l’Etat malien. Il nous revient que dans tous les pays de la sous région, les structures ayant les mêmes missions que l’INPS (Mali) ont des immeubles qu’elles louent. Et c’est avec les sous que ces immeubles génèrent qu’elles payent les salaires de leur personnel mais également leur intéressement. Tel n’est pas le cas de l’INPS qui vit des cotisations payées par les prestataires. Ce qui fera dire à un cadre de la boîte qui a requis l’anonymat « nous ne faisons pas de la sécurité sociale, mais plutôt du commerce ».
Nous y reviendrons !
Par:Le Pays
