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Primaire à l’Adema pour le choix du candidat pour 2018 : Kalifa SANOGO, premier sur la ligne de départ

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Kalifa Sanogo, Maire de Sikasso

 

N’a-t-on pas l’habitude de dire que le crédit est à l’homme qui est véritablement dans l’arène et dont le visage est couvert de poussière, de sueur, de sang et qui s’efforce vaillamment de répondre à l’appel pour sauver la patrie. Pour vaincre, il peut se tromper, il peut tomber et tomber encore parce qu’il n’y a pas d’effort sans erreur lorsqu’on se dépense pour une cause juste, valable et nationale. S’il échoue au pire, tout en ayant fortement osé, nous savons que sa place ne sera jamais avec ces âmes froides et timides qui ne connaissent ni victoire, ni défaite, mais qui pensent plutôt à rester sous l’ombre du pouvoir, sacrifiant ainsi les valeurs cardinales du projet de société pour lequel, ils sont ci-haut perchés. Mais ce qu’ils doivent comprendre, c’est que dans leur ascension professionnelle et politique, ils doivent faire attention à ceux qu’ils dépassent en montant. Ils les retrouveront au même endroit en redescendant. C’est cela, la vie politique. Cette mauvaise opinion collée à l’homme politique qui s’est retrouvé à la cime, peut désormais être renversée à l’image du mécanicien de locomotive qui renverse la vapeur en cas de nécessité.

C’est la mission dont Kalifa SANOGO se donne désormais en s’alignant à la  première ligne de départ pour les Primaires à l’ADEMA. Il n’y a pas de destin forclos à l’ADEMA, il n’y a que des responsabilités désertées.

C’est ce que Kalifa SANOGO a vite compris et se bat pour cela. Pour lui l’espace public doit cesser d’être prisonnier du cercle restreint d’initiés politiques.  Ses représentants dans le gouvernement ne semblent pourtant pas  être prêts à lâcher prise par rapport à cette situation.

Kalifa SANOGO a compris que « la démocratie ne consiste pas à s’unir mais savoir se diviser. L’unanimité, le plein accord est un mauvais signe en politique. Veut-on nous amener dans cette situation ?

Pour Kalifa SANOGO, gérer un pays, c’est être capable de définir les priorités et être rigoureux dans l’affectation des ressources de la nation, surtout quand elles sont insuffisantes et trop sollicitées. C’est cette vision qui manque au Mali actuellement. Kalifa SANOGO sait qu’en politique, l’éthique républicaine tient sa vérité dans le renoncement  de soi-même au profit de l’intérêt général. Ce don de soi est certes difficile, mais demeure la condition expresse de la réussite de toute entreprise démocratique ;

Les discours qui sont en train d’être tenus par nos représentants dans le gouvernement en disant qu’il faut soutenir le candidat I.B.K dès le premier tour sont les signes d’une indigence morale qui caractérise les actes posés par eux et le manque de cohérence dans leur appartenance au  parti, selon les moments et les intérêts en jeu. Ces représentants du parti dans le gouvernement ne sont pas les seuls en cause, mais ils sont assez symboliques de la déliquescence éthique et morale tant dénoncée par le peuple à la suite du coup d’état de 2012.

C’est ailleurs la raison pour laquelle Kalifa SANOGO veut, en se positionnant au premier rang de la ligne de départ pour les primaires à l’ADEMA, lutter contre cette indigence morale du discours politique de nos cadres haut perchés, car le drame à l’ADEMA, c’est que beaucoup d’hommes et de femmes engagés en politique ne donnent presque pas de place à l’éthique dans la conduite du projet de société du parti. Cela est très important lorsqu’on,veut conduire le destin du pays, Kalifa SANOGO de par sa très grande expérience professionnelle et politique a bien compris cela. Cela constitue déjà une garantie pour notre projet de société. Elle évitera par la suite qu’un clown ou un troubadour s’installe au palais de Koulouba dont la construction est finie en 1908. Depuis  il est le siège du pouvoir. Kalifa SANOGO voudrait escalader les marches deux par  deux pour se mettre à la tâche et sauver le Mali en passe d’être en lambeau. Une fois  à Koulouba, Kalifa SANOGO s’attèlera à   changer la méthode politique actuelle qui privilégie les exigences  du prince du jour, qui consiste à nommer son chauffeur comme ambassadeur, son cheval rouquin comme un pro consul en Orient, et l’aide-ménagère à sa femme, présidente de la commission d’organisation de toutes les  festivités nationales.

Vivement donc la candidature de ce cadre politique dont le soutien repose sur toute la région de Sikasso et celles des structures du parti. « Oser lutter, c’est oser vaincre » pour habiter à Koulouba

Yvette GUINDO

Source: Le Carréfour 

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