Du 6 au 13 juillet dernier, les forces françaises de l’opération Barkhane ont mené des opérations militaires communes transfrontalières avec les armées nigériennes et maliennes. Dans un communiqué , Barkhane souligne que la mission qui s’est déroulée le long de la frontière commune entre le Mali et le Niger a enregistré des succès, mais l’insécurité règne toujours dans la région.
Le communiqué de la force Barkhane parle d’opérations transfrontalières de grande envergure et fournit des détails : plus d’un millier d’hommes et près de 200 véhicules des armées française, nigérienne et malienne engagés sur le terrain pendant dix jours dans le cadre de l’opération Soudoubaba, menée du 06 au 13 juillet 2017.
Population rassurée, bandits et terroristes mis en déroute… et de belles photos d’illustration accompagnent le communiqué. On y voit notamment côte à côte des militaires des trois pays en patrouille.
Mais sur le terrain l’insécurité règne toujours
Cette semaine, par exemple, l’armée malienne a enterré 8 de ses soldats. Faits prisonniers dans un premier temps par de présumés jihadistes, ils ont ensuite été froidement abattus.
Les mouvements armés impliqués dans le processus de paix sont également la cible de présumés jihadistes dans le même secteur Ménaka-frontière du Niger. Ils ont encore été récemment violemment attaqués.
Des civils sont également victimes d’attaques de la part de présumés jihadistes ou tout simplement de bandes armées. Malgré donc ces opérations de sécurisation, l’insécurité règne encore.
Opération Soudoubaba frontière Mali-Niger l’insécurité persiste
Source: RFI