Contrairement à l’information véhiculée par une source sécuritaire, à propos de l’attaque du poste de contrôle de Ouan, dans cercle de Bandiagara, un témoin ayant requit l’anonymat, persiste et signe : «l’Armée n’a pas repoussé les assaillants, ils sont repartis d’eux mêmes».
Selon nos informations, l’attaque est loin d’être l’œuvre des jihadistes mais plutôt des bandits transporteurs qui sont contre le poste de contrôle.
«Les assaillants, arrivés sur les lieux, ont ouvert le feu. Ils ont tiré des rafales sur les toilettes et derrière la porte. Après avoir terminé leur mission, ils sont repartis d’où ils sont venus. Ils n’ont pas été repoussés », a déclaré un témoin joint au téléphone.
Pour lui, cette attaque ne peut être que l’œuvre des bandits armés ; notamment, des transporteurs qui estiment que le poste de contrôle fait beaucoup problèmes autour des pièces d’identité pour ceux qui n’en ont pas.
Pour rappel, les transporteurs avaient organisé une marche de contestation pour qu’on déplace le poste de Barbé et de celui de Koro vers la frontière Burkina Faso. Selon notre interlocuteur, les transporteurs sont contre les postes sur l’axe Sévaré, Bandiagara, Bankass et Koro qui constituent une entrave à la circulation des drogues et autres stupéfiants dont ils sont les principaux acteurs. Aussi, une marche avait été organisée à Bandiagara pour qu’on enlève tous les postes notamment celui de Ouan.
L’attaque du poste d’Ouan est un acte de sabotage ; car, une semaine après, à en croire notre source, les mêmes transporteurs étaient partis voir le Préfet du Cercle de Bandiagara pour qu’il l’enlève.
«Cette attaque n’est pas l’œuvre des jihadistes mais plutôt du banditisme », a indiqué un témoin joint au téléphone à Ouan.
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O.M
Source: Le Soft
