L’annonce de la résolution de la Cour de la Cédéao interdisant la tenue du référendum à un an d’une présidentielle anime les débats. Dans le camp du “non”, on crie victoire. Cependant, cette décision semble donner des ailes aux partisans du “oui”.
Pour notre part, le constat est là : c’est un match nul. On va dire que les deux camps se sont étripés pour rien. D’un côté, on a dilapidé l’argent public pour zéro résultat. De l’autre, on a attisé les haines, ce qui va davantage obscurcir notre horizon, nous qui sommes déjà largués à des années-lumière de nos concurrents directs dans la sous-région. En réalité, les uns et les autres n’ont pas une bonne vision pour ce pays. Sortis du moule de l’égocentrisme pur et dur, beaucoup dans la classe politique traditionnelle ne sont mus que par leurs intérêts personnels une fois au pouvoir.
Allons-nous continuer à être la foule moutonnière ? L’heure de la révolte contre ces gens-là doit sonner. Ici et maintenant. Et cela est possible, voire indispensable pour la pérennité même de notre nation. En regardant la télévision publique, l’on voit aisément la cause de la révision gagner en intensité du côté de la majorité présidentielle. Un réveil tardif ? En tout cas, la compétition a été rude, mais la décision de la Cédéao confirme bel et bien un match nul au pays des débats stériles.
DAK
Source: L’Indicateur du Renouveau