Conscient de ce qui l’attend en 2018, si rien n’est fait pour se sauver, le Chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéita a frauduleusement opté pour l’achat de conscience des femmes avec une modique somme de 300.000.000FCFA.
C’est n’est pas étonnant de voir le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, à trois ans d’expérience au pouvoir de se mettre sur les traces de ses prédécesseurs africains. Tels feu Gnassingbé Eyadema du Togo, Oumar Bongo Odimba du Gabon et autres actuellement au pouvoir.
Une chose est de porter le manteau de chef humanitaire en affirmant aux femmes que « mon souci de vous n’est pas politique, il est d’ordre culturel », une autre est d’ignorer que ce geste de générosité se fait sur le terrain politique d’autant plus que ces 300.000.000 FCFA sont offerts aux femmes candidates aux communales pour préparer leur élection.
Et l’adage selon lequel, « qui veut voyager loin ménage sans monture », colle bien avec la solidarité entachée d’un Président funambule, à l’égard des femmes.
Le Chef de l’Etat est lui-même conscient que son peuple est déçu de sa façon de gérer le pays. Au Mali actuel, nul, du moins le Malien lambda, ne parle bien d’IBK. Le même peuple qui lui a confié à 77% les destinées de la nation malienne, l’attend au carrefour de 2018. Un rendez-vous qui s’annonce expiatoire pour clan de dirigeants qui agissent avec le denier public comme des singes dans un champ de pastèques.
Comme à leur habitude, IBK vient de fouler au pied le fameux contenu de la loi électorale du 07 octobre 2016 en son article 73 qui stipule entre ses lignes que :
« …les dons et libéralités en argent à des fins de propagande pour influencer ou tenter d’influencer le vote durant la campagne électorale sont interdits dès la convocation du collège électoral … ».
D’aucuns diront que les dons ne sont pas faits pendant la campagne électorale pour qu’on parle de violation de loi. Certes !
Mais il n’est pas tenu à être rusé pour se rendre à l’évidence que le geste du président IBK n’est pas fortuit. Derrière ces 300.000.000 FCFA, se cache l’achat de conscience des femmes pour les présidentielles de 2018. Sinon pourquoi ne pas respecter les textes en vigueur en la matière en laissant le peuple choisir des candidats de son choix ?
Pis, c’est l’argent du contribuable qui est utilisé à des fins politiques, prétendant que c’est la politique de la promotion du genre qui est mise en branle. Eh Allah !
D.A.
Source:Le Soft