Pour bon nombre des maliens vivant à Bamako et dans les capitales régionales, l’Honorable Karim Keita serait impliqué dans plusieurs affaires qui compromettent la bonne gouvernance du régime
Suite à notre investigation, cette affirmation s’avère invérifiable. Pour preuve au récent concours des commissaires de la police nationale, certains proches du pouvoir ont été recalés. Ce fut les cas du garde de corps de l’Honorable Karim Keita, en la personne de M. Sanogo dit Mel. Celui de son jeune frère Boubacar dit « Bouba », a connu le même sort. Il s’agit de Ibrahim Traoré. Les gardes de corps en service à la présidence de la République ont également passé à côté de leur objectif. Ces policiers désignés pour assurer la sécurité de la famille présidentielle pouvaient profiter de leur situation du moment pour se hisser au grade de commissaires.
Cette proclamation des résultats qui n’est pas du tout favorable pour ces fonctionnaires de la police au service de la famille présidentielle, est une preuve irréfutable de la non-ingérence du pouvoir dans le déroulement dudit concours. Ce qui démontre à suffisance que le régime actuel est loin de rentrer dans un jeu de favoritisme, quand il s’agit du recrutement des filles et fils de ce pays, pour servir à une quelconque fonction. En tout cas, l’échec de ces gardes de corps devrait servir de preuve comme quoi, ni Karim et d’autres gros calibres du régime du président Ibrahim Boubacar Keita ne s’immiscent dans la gestion des affaires publiques.
Cependant il y a beaucoup de bonnes œuvres qui sont de l’actif du fils du président, pour lesquelles les gens n’accordent pas d’importance. On se rappelle la dotation du Carrefour des jeunes de Bamako, d’un forage en eau potable. Aussi, il est de tradition pour le député de la commune II, à la rentrée de chaque année scolaire, de distribuer des kits aux élèves des écoles publiques de sa circonscription électorale. Une manière pour lui de contribuer à la scolarisation des enfants de ladite commune qui sont pour la plupart issus dans des familles à faibles revenus. Egalement, sur le plan social, des gestes de Karim Keita sont incommensurables en termes d’aides aux personnes en besoin.
Son tort est sans doute d’être le fils du président IBK, et de siéger aujourd’hui à l’Hémicycle. Ses détracteurs oublient, sans doute, que c’est à la suite d’une compétition élective, que Karim est devenu député. Chose qui ne lui est pas interdite. De père et de mère maliens, Karim Keita est appelé à jouir de tous les droits relatifs aux postes électifs.
Rappelons que pour le concours des policiers au poste de commissaire, ils étaient 2190 candidats au départ. Mais après un travail rigoureusement fait, seuls 629 postulants ont été retenus, sur lesquels seulement 33 ont été admis. Pour le poste d’inspecteurs, ils étaient 1561 candidats dont 32 admis.
Ingérence gestion affaires publiques Karim Keita souvent accusé tort
Diakalia M Dembélé
Source: 22 Septembre