Ignorer les feux tricolores, dépasser à droite, rouler en sens interdit ou en troisième position… La liste des infractions en circulation n’est pas exhaustive. S’y ajoute le manque d’égard d’usagers à l’endroit des agents de police. A Bamako, sur la voie publique, il y a désormais une catégorie de citoyens appelée les intouchables. Ils ne respectent rien et agissent dans l’impunité. A côté d’elle, une autre est apparue ; elle est pressé, ne maîtrise pas le code de la route ou fait exprès de le violer.
Tant et si bien que circuler dans la capitale relève du parcours du combattant. Les campagnes de sensibilisation et l’institutionnalisation d’une Journée de courtoisie sur la route n’ont pas amélioré les comportements. Cette inconduite est une preuve irréfutable de l’égarement de l’homme malien. Plus que tout, on a besoin de changement de comportement et de mentalité. D’où l’impérieuse nécessité d’enseigner les notions de civisme à l’école pour sauver ce qui peut l’être encore.
intouchables pressés
DAK