Interrogé sur sa participation ou non aux élections présidentielles de 2018, le Président de la CDS-mogotiguiya, Blaise Sangaré alias Mogotigui est plus enclin à soutenir une candidature externe à son parti: «Les événements nous donneront l’occasion de définir un choix et d’aider et de soutenir le choix, parce que ce choix sera raisonné».
Cette déclaration intervient à la suite de la conférence de presse qu’a animée, le mercredi 6 septembre 2017, à la Maison de la Presse, le Président de la CDS, Blaise Sangaré, au sujet de l’affaire qui l’oppose à chroniqueur Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath qui aurait tenu des «allégations mensongères et des propos calomnieux» à son encontre.
Surtout à Bougouni où les jeunes sont obligés de le moraliser, lui Ras Bath, en rejetant l’opprobre sur sa personne et ses propos injurieux et déshonorants à l’endroit de leurs parents.
«Les jeunes lui ont fait comprendre que le Président de la Convention Démocratique et Sociale -CDS et autres ont été légitimement élus et qu’il (Ras Bath) ne peut en aucun cas les vilipender», a indiqué Blaise Sangaré. Selon lui, ces déviations qui portent sur les calomnies, qui ont cours aujourd’hui ne sont pas digne dans un Etat de Droit. Ce, dans la mesure où ces calomnies portent sur des dossiers où la justice a dit le droit en prononçant le non-lieu qui, d’office, l’a acquitté. Et le Président du CDS d’appeler Ras Bath à ‘’retourner à l’école et aussi aller soigner l’image de sa famille’’.
En intentant une action en justice à Ras Bath, Blaise Sangaré estime que cela est légal. Tout en conseillant à Mohamed Youssouf Bathily et ses complices de voir les avantages à tirer dans la gestion des affaires publiques.
«Le dépôt de plainte contre Ras Bath est exercice démocratique. Nous sommes en Etat de Droit. Tout ce qui se dit n’est pas non seulement saint dans le débat politique et démocratique, mais ne l’est pas non plus à l’endroit de notre jeunesse.
Nous avons maintenant besoin des arguments progressistes, des nouvelles propositions venant de notre jeunesse, des propositions fécondes qui peuvent constituer des suggestions à prendre en charge», a-t-il vivement conseillé.
Aux dires du Président de la CDS, au lieu d’outrager sa dignité en l’accusant de tous les péchés d’Israël, il faudrait qu’ils s’emploient à voir réellement l’encrage politique d’un Homme ou d’un parti et leur légitimité.
Egalement, Monsieur Blaise Sangaré a prévenu : «Mais, si je constate, malheureusement, que ceci est monnaie courante, parce que si c’est dit, c’est accrocheur, si je constate que c’est le mensonge, la perversion qui semblent faire la loi, il faut l’arrêter. Ça ne sera pas comme ça, qu’ils le sachent, lui et ses commanditaires. Le Mali a besoin de développer d’autres choses. Nous nous tenons à ce que l’Etat de droit s’exerce».
Dans cette affaire en attente devant les tribunaux, Blaise Sangaré a promis ne rien lâcher. Selon lui, l’affaire connaîtra son épilogue avant les élections présidentielles de 2018, quels qu’en soient les dilatoires.
Concernant les Présidentielles de 2018, Blaise Sangaré a fait comprendre qu’un Homme politique peut participer aux élections de plusieurs façons.
«Il n’est pas bon que nous soyons dans cet état d’esprit, parce que, à fortiori, nous ne sommes pas encore en 2018. Nous avons beaucoup d’autres préoccupations. Mais retenez ceci : la CDS sera de la partie, avec ou sans candidat, mais avec vocation politique à donner au Mali ses chances et ses capacités de gestion à pouvoir être ensemble. Les options sont là et c’est à nous d’apprécier.
Les événements nous donneront l’occasion de définir un choix, d’aider et de soutenir le choix, parce que ce choix sera raisonné», conclura-t-il.
Présidentielles 2018 Blaise Sangaré déterminé soutenir IBK
Cyril ADOHOUN
Source: L’Observatoire