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Présidentielles 2018: Kalfa Sanogo fait une démonstration de force à Sikasso

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Présidentielles 2018 Kalfa Sanogo démonstration force Sikasso

A la demande de plusieurs associations et clubs de soutien acquis à sa cause, l’actuel Maire de la ville de Sikasso, Kalfa Sanogo, sera l’un des grands prétendants au fauteuil du Président de la République en 2018. Lors d’une cérémonie d’appel à candidature tenue ce samedi dans le stade Babemba Traoré de Sikasso, l’ancien Directeur de la CMDT, a bien accueilli le désir des siens. Mais, en attendant, Kalfa se veut respectueux des valeurs de sa famille politique. Pour dire donc « oui » ou « non » à cet appel, il attend ce qui sortira de la décision de l’Adéma-Pasj.

 

Un grand meeting de demande de la candidature de M. Kalfa Sanogo a eu lieu ce samedi 16 septembre 2017 au Stade Babemba Traoré de Sikasso.

 

Plus de quarante associations et plusieurs clubs de soutien venu de Sikasso, mais aussi des autres horizons de Mali et de la diaspora (Etats-Unis, la France, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire) ont été mobilisés.

 

Il s’agit entre autres le Cercle des alternatives pour l’émergence Waati-Sera, le Mouvement pour la renaissance du Mali, le Mali réconcilié en marche,…

Le choix porté sur l’Ex-PDG de la CMDT

Par ce meeting, les organisateurs ont exigé du Maire de Sikasso sa candidature aux élections  présidentielles de 2018. Ils ont justifié leur choix porté sur l’Ex-PDG de la CMDT par sa bonne santé, sa carrure d’homme d’Etat,  son intégrité, ses expériences au plan national et international, sa rigueur et sa gestion bonne de la compagnie.

 

A en croire leurs arguments, les deux ans de l’actuel Maire de Sikasso à la tête de la CMDT se sont soldés par le renflouage des caisses de la structure, qui, de 6 milliards à son arrivée, se sont rétablies à 29 milliards. A ces arguments, ils ajoutent les 21 ans de l’homme au sein des Nations Unies.

 

Déjà, une pétition ayant recueilli au moins 10.000 signatures continue de circuler, obtenir la candidature de Kalfa.

 

Selon Bandjougou Diawara du parti ADPM-Equité, cet événement marque l’histoire du Mali, car c’est la première fois qu’un digne fils de cette région se présente aux élections présidentielles avec autant d’atouts.

«Tout cadre qui dirige bien la CMDT peut gouverner le Mali, car diriger la CMDT, c’est faire face aux défis énormes», a affirmé le Président du Parti ADPM-Equité.

 

Monsieur Diawara a ajouté que depuis que Kalfa Sanogo est arrivé à la Mairie de Sikasso, la ville brille et devient un petit Paris au Mali.

 

«Son respect de la chose publique, son patriotisme, sa rigueur font de lui l’homme providentiel pour diriger le Mali. Nous pouvons faire confiance à Kalfa Sanogo », a martelé Bandjougou Diawara.

 

Du côté des délégations, toutes ont affiché leur soutien indéfectible au Maire.

 

«Qu’il se présente au nom d’un parti politique ou en candidature indépendante, nous le soutenons. Si Kalfa n’est pas élu Président de la République en 2018, le Mali continuera de se détruire », a averti le porte-parole de jeunes de Bamako, Oumar Bassy Sanogo.

 

«Kalfa Sanogo est la solution finale », estime pour sa part, Daouda Coulibaly, Conseiller régional de l’Adema-Pasj.

 

En réponse à cette demande solennelle sikassoise, le Maire de Sikasso a accueilli favorablement cet appel.

 

«C’est une marque indiscutable de confiance et de sympathie à mon égard, c’est un redoutable honneur dont je mesure la portée et toutes dimensions. Donc, c’est en toute reconnaissance et pour l’espoir que j’accueille votre appel », dira Kalfa Sanogo dans un stade archicomble.

 

 

Toutefois, le Maire de Sikasso a fait savoir que le processus de désignation du candidat de l’Adema-Pasj est en cours.

«je ne saurais avoir de position définitive ici en dehors de ce processus »

Par conséquent, «je ne saurais avoir de position définitive ici en dehors de ce processus », assène-t-il.

 

Pour le candidat aux présidentielles de 2018, le Mali est un trésor qu’il faut préserver et conserver à tout prix, vu sa diversité ethnoculturelle, sa longue histoire commune, le vivre ensemble calqué sur le voisinage à plaisanterie.

 

Cependant, «il nous faut un nouveau départ, et sur des bases solides, il nous faut une nouvelle espérance, cette rencontre de Sikasso est aussi pour moi-même, un nouveau départ avec tous ici, unis, dans la même ferveur et la même conviction, et nous mènerons notre pays vers un avenir de paix et de prospérité”, a conclu Kalfa Sanogo.

 

Cyril Adohoun, de retour de Sikasso, pour malizine

 

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