A Kidal, la Coordination des mouvements de l’Azawad a refusé l’organisation du scrutin avant l’installation des autorités intérimaires.
Les régions de Ménaka et de Taoudéni sont exclues des communales. Les autorités disent être dans la logique des autorités intérimaires malgré les récentes contestations des populations locales.
Dans la commune de Gabero, il n’y a pas eu d’élection. Les matériels électoraux de la Ceni ont été brûlés. A Ansongo, les 255 bureaux dans les communes sédentaires du cercle ont tous ouvert ce matin. Par contre, selon notre correspondant, dans la commune de Tessit et de Talataye il n’y a pas eu d’élections.
En 5ème région, les communales n’ont pas lieu dans une vingtaine de communes. Dans le cercle de Mopti, les opérations de vote ne se tiennent que dans 9 communes sur les 15. Les raisons avancées par les autorités sont l’inondation de certains villages ou l’insécurité. C’est le cas dans la commune de Dialloubé où des bandits armés non identifiés ont incendié successivement la marie, les locaux de la sous-préfecture ainsi que la résidence du sous-préfet et le matériel électoral “est parti en fumée “.
Dans le cercle de Djéné, sur les 11 communes, les votes n’ont pas eu lieu dans 4 Communes, notamment dans les communes de Togué, Mourari, Koikourou et de Kewa
Dans le cercle de Ténénkou seulement 2 communes sur 10 ont voté.
Sur les 16 communes du cercle de Koro, le scrutin n’a pas pu se tenir dans la Commune de Dinagourou. A Douentza, 2 bureaux de votes ont été brûlés à Nôkôra dans la commune de Haïré.
Près 260 éléments de la police et de la protection civile ont été déployés pour la sécurisation du scrutin dans toute la région.
A Tombouctou malgré la destruction des matériels électoraux, certains bureaux de vote ont été ouverts à l’heure. A Goundam sur les 16 communes, les élections se sont tenues seulement dans deux communes. Le même scénario dans le cercle de Gourma Rharous où des matériels ont été brûlés.
Dans la région de Ségou près de 1.140.000 électeurs répartis dans 3000 bureaux de votes étaient aux urnes.
Des incidents ont été signalés dans plusieurs localités. Dans la commune de Nampala, à Toladji, le scrutin n’a pas pu se tenir. Des matériels électoraux ont été dérobés hier soir par des individus armés. Après l’attaque, les mesures sécuritaires ont été renforcées dans la zone afin de veiller à la bonne tenue des scrutins.
A Diabaly, deux localités ont été attaquées, ce matin vers 10 heures, à savoir Boukiwéré et Mabouk. Selon un élu de Diabaly, il n y a pas eu de victimes mais les opérations électorales n’ont pas pu se dérouler dans la localité.
Source:L’indicateur De Renouveau