En plus du rejet de la tenue des élections de cercles et de régions prévues le 17 décembre prochain, la Coordination des mouvements de l’Azawad rejette aussi le nouveau code des collectivités territoriales, promulgué le 2 octobre dernier. Dans un communiqué, elle dénonce que le nouveau texte n’est pas conforme à l’esprit de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger signé en 2015 sous la supervision de la communauté internationale.
Pour une fois, les ex-rebelles peuvent compter sur un allié de poids en la personne de l’ancien Premier ministre Moussa Mara, qui a regretté la semaine dernière dans une tribune que « nos autorités auraient été bien avisées d’écouter les mouvements signataires qui, dans ce dossier, ne semblent pas avoir tort ».
« L’article 6 de l’Accord est assez explicite et sans ambiguïté dans sa formulation quand il consacre le Président élu de la Région comme le chef de l’exécutif et de l’administration de la Région. Cette disposition est très largement battue en brèche par la Loi n° 2017-051 qui indique que le Président élu du Conseil régional n’est que le chef de l’organe exécutif et de l’administration de la collectivité territoriale de la Région. Ce qui est différent de la lettre et de l’esprit de l’Accord pour la paix et la réconciliation ». Lui comme d’autres personnes pensent qu’avec cette nouvelle loi, on est loin de sortir de l’ornière.
DAK
En un mot réserves Moussa Mara
Source: L’Indicateur du renouveau