Quatre ans après son arrivée au Mali suivant une première résolution, puis une deuxième résolution plus robuste selon les Nations-Unies et les dirigeants maliens, ensuite une troisième résolution et enfin une quatrième résolution, la MINUSMA n’arrive toujours pas à tirer le peuple malien d’affaire. Un peuple coincé entre une rébellion entretenue par les différents régimes politiques français de Sarkozy à Macron en passant par Hollande, avait vite fait de crier victoire avec l’arrivée et la chasse menée contre les djihadistes pour les bouter hors de notre territoire. Le peuple s’est rendu compte que la France n’avait pas une patte blanche dans cette rébellion à cause du fait qu’elle est allée chercher le MNLA en déroute face aux djihadistes pour l’installer à Kidal.
Après que Hollande ait dit qu’il ne permettra pas que Kidal soit pris par la force suite à la débâcle des FAMA le 21 mai 2014, nous avons depuis compris les réelles du sauveur devenu notre bourreau. Ensuite, concernant les élections de juillet 2013, Hollande est revenu à la charge contre le Président de la transition en le sommant d’organiser l’élection présidentielle en juillet 2013, date de rigueur. Il est même allé plus loin en disant que sur l’organisation des élections la France sera intraitable La suite de cette duplicité de notre sauveur viendra avec un accord de coopération militaire imposé au tout nouveau Président IBK qui enlève au Mali sa souveraineté et interdit à l’Etat d’être à travers les forces gouvernementales .
Puis intervient un Accord dit d’Alger imposé et signé malgré la réticence du peuple qui savait que le dit Accord n’était pas bon pour l’unité et l’intégrité du territoire. Avec 13 000 agents des Nations-Unies sur le sol malien, l’application de l’Accord est resté lettre morte. Le peuple a pensé que la MINUSMA était bien équipée. Non ! C’est le contraire. D’ailleurs, elle réclame encore d’autres moyens aériens car elle a déjà perdu 84 soldats et plus de 500 blessés depuis quatre ans. Pour se protéger contre la guerre totale menée par les terroristes-djihadistes et les troupes rebelles de la CMA, elle a opté pour une politique de bunkerisation. Alors il faut se demander quant-est-ce que le Mali sera débarrassé des pseudos djihadistes ?
En tout cas, pas au cours du mandat d’IBK. Le G5 Sahel n’y pourra rien, même lorsque ses troupes arrivent à capturer des terroristes dans le désert, la CMA devient leurs parrain et demande qu’on les relâche. Et cette demande est aussitôt acceptée. A ce rythme, la paix s’éloignera toujours !
La Rédaction
Edito Quand Mali sera sauvé